Né le 3 août 1898 à Roye (Haute-Saône), fusillé comme otage le 14 mai 1942 à Clairvaux (Ville-sous-la-Ferté, Aube) ; chef de train à la SNCF, cheminot ; syndicaliste unitaire (CGTU) ; militant communiste ; résistant.

Fils d’un manouvrier, Marcel Faivre, s’était marié le 18 septembre 1926 à Arc-les-Gray (Haute-Saône),il était père de trois enfants. Chef de train à Baroncourt dans la Meuse où il résidait, il militait activement au syndicat unitaire des cheminots. En octobre 1934, il se présenta comme candidat communiste aux élections cantonales à Spincourt.
Il fut arrêté le 1er août 1941 à Baroncourt par la police française pour « propagande communiste ». Il fut condamné le 9 septembre suivant à cinq années de prison et 5 000 francs d’amende par une Section spéciale dépendant de Vichy et purgea sa peine à la prison de Clairvaux.
Il a été fusillé comme otage le 14 mai 1942 en représailles à l’attentat du 2 mai 1942 à Saint-Aubin-les-Elbeuf (Seine-Inférieure, Seine-Maritime).
Son nom est inscrit sur la stèle des 21 otages fusillés à Clairvaux.
Il fut homologué résistant, membre des Forces françaises combattantes (FFC) au titre du réseau Résistance Fer
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Arch. Dép. Meurthe-et-Moselle. – L’Est ouvrier et paysan, 29 septembre 1934. – État civil — Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 214979 (nc)

Delphine Leneveu

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