GOMET Joseph, Louis, Roger
Né le 10 octobre 1914 à Nueil-les-Aubiers (Deux-Sèvres), exécuté sommairement le 15 avril 1945 à Bräsen (Allemagne) ; instituteur ; militant communiste d’Ille-et-Vilaine ; homologué résistant.
Frère de Roger Gomet, Joseph Gomet entra à l’École normale d’instituteurs de Rennes en 1930. Instituteur à Rennes (Ille-et-Vilaine), rue de Nantes (1933-1936), à Pacé (1936-1937), à Saint-Pern (1933), il enseigna les mathématiques au cours complémentaire de la Liberté à Rennes de 1941 jusqu’à son arrestation. Il effectua son service militaire en 1937-1938 ; rappelé à la fin de 1938 pour la garde du camp d’Espagnols de Prats-de-Mollo, mobilisé en août 1939, il fut démobilisé en juillet 1940.
Actif dans l’organisation des Auberges de Jeunesses, membre des Jeunesses communistes en 1933, du Parti communiste en 1936, Roger Gomet devint, après juillet 1940, le responsable clandestin du Parti communiste à Rennes. Arrêté le 25 octobre 1942 par la police, emprisonné à Fougères, puis à Rennes, il fut relaxé par la Cour spéciale, le 10 janvier 1943 mais livré aux Allemands. Incarcéré à Rennes, au début de 1943, il fut dirigé vers le camp de Compiègne-Royalieu, puis, le 17 septembre, déporté à Buchenwald. Transféré à Dora, le 13 octobre 1943, puis à Hartzungen, le 13 juillet 1944, il en fut évacué, le 8 avril 1945, en raison de l’avance alliée. Évadé avec plusieurs de ses camarades, dans la nuit du 13 au 14 avril, dénoncé, il fut arrêté et exécuté avec ses camarades le 15 avril puis enterré à Bräsen (Saxe-Anhalt).
Homologué FFI, son nom est inscrit à Rennes sur deux plaques (Mairie et ESPE).
Actif dans l’organisation des Auberges de Jeunesses, membre des Jeunesses communistes en 1933, du Parti communiste en 1936, Roger Gomet devint, après juillet 1940, le responsable clandestin du Parti communiste à Rennes. Arrêté le 25 octobre 1942 par la police, emprisonné à Fougères, puis à Rennes, il fut relaxé par la Cour spéciale, le 10 janvier 1943 mais livré aux Allemands. Incarcéré à Rennes, au début de 1943, il fut dirigé vers le camp de Compiègne-Royalieu, puis, le 17 septembre, déporté à Buchenwald. Transféré à Dora, le 13 octobre 1943, puis à Hartzungen, le 13 juillet 1944, il en fut évacué, le 8 avril 1945, en raison de l’avance alliée. Évadé avec plusieurs de ses camarades, dans la nuit du 13 au 14 avril, dénoncé, il fut arrêté et exécuté avec ses camarades le 15 avril puis enterré à Bräsen (Saxe-Anhalt).
Homologué FFI, son nom est inscrit à Rennes sur deux plaques (Mairie et ESPE).
Sources
SOURCES : Presse syndicale. — Notice par J. Girault dans le DBMOF. — La Fondation pour la Mémoire de la Déportation, Le livre mémorial..., op.cit. — Renseignements fournis par R. Gomet. — MémorialGenWeb. — Mémoire des Hommes. — Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 262171 (nc).
Jacques Girault
