POISSON René, Eugène, Laurent
Né le 5 mai 1894 à Paris (VIIe arr.), fusillé le 16 juillet 1942 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine Hauts-de-Seine) ; mécanicien modeleur ; militant communiste parisien.
Fils de Théophile Auguste Victor François Poisson, vingt-sept ans, sellier et de Isaure Célina née Malassinet, vingt-et-un an, couturière. Il épousa Marie Joxe femme de ménage en février 1924, le couple vivait dans un pavillon au 357 rue Lecourbe à Paris (XVe arr.).
Il fut arrêté par des policiers de la Brigade spéciale (BS1) à un rendez-vous qu’il devait avoir avec Robert Girardot. Une ronéo fut saisie à son domicile. Il affirma qu’elle lui avait été remise trois mois plus tôt par un camarade dont il prétendit ignorer l’identité.
Livré à la police allemande, René Poisson a été fusillé au Mont-Valérien le 16 juillet 1942 avec trois de ses camarades arrêtés dans la même affaire (Robert Girardot, Fernand Haudecœur et Marceau Adam).
Le 9 janvier 1945 sa femme témoigna devant la commission d’épuration de la police. Son mari fut interpellé par six inspecteurs de la BS1 le 6 février 1942 rue de la Convention dans le XVe arrondissement. « Le lendemain deux inspecteurs accompagnant mon époux se sont présentés à mon domicile pour y perquisitionner. Ils ont saisi une machine à ronéotyper. Les policiers ont profité de leur présence dans le pavillon pour emporter une valise en contreplaqué et une casaque en tissu rouge. »
Elle fut emmenée à la Préfecture de police, resta une journée et demie dans les locaux des Brigades spéciales. « Je n’ai pas été maltraitée […] Mais mon époux y a subi des mauvais traitements ainsi qu’il me l’a dit au cours de la seule visite que j’ai été autorisée à lui faire après son transfert à la prison de la Santé. »
Elle porta plainte « contre les inspecteurs dont la néfaste activité a permis l’arrestation de mon mari et que je considère comme responsables de sa mort. »
René Poisson a été homologué combattant de la Résistance intérieure française (RIF).
Il fut arrêté par des policiers de la Brigade spéciale (BS1) à un rendez-vous qu’il devait avoir avec Robert Girardot. Une ronéo fut saisie à son domicile. Il affirma qu’elle lui avait été remise trois mois plus tôt par un camarade dont il prétendit ignorer l’identité.
Livré à la police allemande, René Poisson a été fusillé au Mont-Valérien le 16 juillet 1942 avec trois de ses camarades arrêtés dans la même affaire (Robert Girardot, Fernand Haudecœur et Marceau Adam).
Le 9 janvier 1945 sa femme témoigna devant la commission d’épuration de la police. Son mari fut interpellé par six inspecteurs de la BS1 le 6 février 1942 rue de la Convention dans le XVe arrondissement. « Le lendemain deux inspecteurs accompagnant mon époux se sont présentés à mon domicile pour y perquisitionner. Ils ont saisi une machine à ronéotyper. Les policiers ont profité de leur présence dans le pavillon pour emporter une valise en contreplaqué et une casaque en tissu rouge. »
Elle fut emmenée à la Préfecture de police, resta une journée et demie dans les locaux des Brigades spéciales. « Je n’ai pas été maltraitée […] Mais mon époux y a subi des mauvais traitements ainsi qu’il me l’a dit au cours de la seule visite que j’ai été autorisée à lui faire après son transfert à la prison de la Santé. »
Elle porta plainte « contre les inspecteurs dont la néfaste activité a permis l’arrestation de mon mari et que je considère comme responsables de sa mort. »
René Poisson a été homologué combattant de la Résistance intérieure française (RIF).
Sources
SOURCES : Arch. du service des cadres du PCF (Notes Jean-Pierre Ravery). – Arch. PPo. 77 W 3112 (notes Daniel Grason) – Bureau Résistance GR 16 P 483879. – État civil acte de naissance numérisé V4E 8616 n° 566.
Daniel Grason, Jean-Pierre Ravery
