JEANNOT Raymond
Né le 19 septembre 1917 à Vitry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne), fusillé comme otage le 11 août 1942 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; menuisier à la STCRP ; militant communiste de Vitry-sur-Seine- ; résistant.
Raymond Jeannot était le fils d’un chauffeur mécanicien. Titulaire du certificat d’études primaires, il était menuisier à la STCRP et domicilié 19 rue des Violettes à Vitry-sur-Seine (aujourd’hui rue Raymond-Jeannot).
Il fit la campagne 1939-1940 et fut démobilisé en mars 1941. Il fut alors détaché comme menuisier à la Compagnie générale des eaux.
Il fut arrêté le 23 juin 1942 à la suite des interrogatoires effectués par la Brigade spéciale 1 dans le cadre de l’affaire Tintelin. Il fut arrêté sur son lieu de travail, rue d’Anjou. La police lui reprochait d’avoir rencontré « un militant très important de l’organisation communiste actuelle le 4 juin 1942 place Saint-Augustin au coin de la rue de la Boétie ». Il répondit qu’il s’agissait de « Pierre, un camarade du Touring club de France ». La police n’avait pas identifié ce militant qu’elle appelait dans le cadre de ses filatures « Postes ».
Raymond Jeannot était, sous le pseudonyme de Guy, le responsable politique régional des Jeunesses communistes. Une attestation le mentionne aussi comme chef de détachement et commissaire aux opérations.
Il a été fusillé comme otage avec toutes les autres personnes arrêtées dans le cadre de l’affaire Tintelin.
Le conseil municipal de Vitry-sur-Seine, par délibération du 26 avril 1945, attribua son nom à une rue de sa ville.
Il fut homologué à titre posthume sous-lieutenant FFI, et reconnu Interné Politique en 1955. En revanche, le titre d’Interné Résistant lui fut refusé en 1956.
Il fit la campagne 1939-1940 et fut démobilisé en mars 1941. Il fut alors détaché comme menuisier à la Compagnie générale des eaux.
Il fut arrêté le 23 juin 1942 à la suite des interrogatoires effectués par la Brigade spéciale 1 dans le cadre de l’affaire Tintelin. Il fut arrêté sur son lieu de travail, rue d’Anjou. La police lui reprochait d’avoir rencontré « un militant très important de l’organisation communiste actuelle le 4 juin 1942 place Saint-Augustin au coin de la rue de la Boétie ». Il répondit qu’il s’agissait de « Pierre, un camarade du Touring club de France ». La police n’avait pas identifié ce militant qu’elle appelait dans le cadre de ses filatures « Postes ».
Raymond Jeannot était, sous le pseudonyme de Guy, le responsable politique régional des Jeunesses communistes. Une attestation le mentionne aussi comme chef de détachement et commissaire aux opérations.
Il a été fusillé comme otage avec toutes les autres personnes arrêtées dans le cadre de l’affaire Tintelin.
Le conseil municipal de Vitry-sur-Seine, par délibération du 26 avril 1945, attribua son nom à une rue de sa ville.
Il fut homologué à titre posthume sous-lieutenant FFI, et reconnu Interné Politique en 1955. En revanche, le titre d’Interné Résistant lui fut refusé en 1956.
Sources
SOURCES : Arch. PPo. BS1, GB 36 et 37. – DAVCC, Caen. – Arch. com. 1BIB025. – État civil. — Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 308632 (nc).
Jean-Pierre Besse
