Né le 25 février 1925 à Mantes-Gassicourt (Mantes-la-Jolie, Seine-et-Oise, Yvelines), fusillé le 11 avril 1944 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; mécanicien ; résistant au sein des FTPF.

Mécanicien de profession, Camille Thibault habitait chez ses parents, Émile, employé aux chemins de fer, et Julie, née Mariet, 1 rue des Sablières à Mantes-Gassicourt. Le 28 novembre 1943, il fut arrêté à l’Orangerie de Versailles, alors qu’il tentait de s’emparer d’une bicyclette. Il était accompagné d’un responsable régional.
Les Renseignements généraux parisiens réussirent à établir sa participation à plusieurs actions de résistance conduites par les Francs-tireurs et partisans (FTP). Livré aux Allemands, il fut traduit devant le tribunal de guerre FK 758 de Saint-Cloud (Seine-et-Oise, Hauts-de-Seine) de la Wehrmacht, qui le condamna à mort pour « actes de franc-tireur » le 31 mars 1944. Incarcéré à la prison de Fresnes (Seine, Val-de-Marne), il a été fusillé le 11 avril 1944 au Mont-Valérien par les autorités allemandes.
Une rue du nouveau quartier Henri-IV à Mantes porte son nom.
Sources

SOURCES : Arch. Ppo. – DAVCC, Caen, B VIII 5 (Notes Thomas Pouty). – État civil.

Jean-Pierre Ravery

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