Né le 1er janvier 1913 à Saint-Jean-d’Angély (Charente-Inférieure, Charente-Maritime), fusillé comme otage le 21 septembre 1942 au camp militaire de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) ; artisan peintre ; militant communiste et résistant en Charente-Maritime.

Militant communiste domicilié à Saint-Jean-d’Angély, Gabriel Gratiot, sous le pseudonyme de Jean, participa aux premiers groupes de la résistance armée communiste dans les triangles de direction des secteurs de Matha et Surgères. En mai 1942, il récupéra des explosifs à Burie (Charente-Inférieure, Charente-Maritime), et en juillet, dans un café, il s’empara du pistolet automatique d’une officier allemand.
Il fut arrêté le 12 août 1942 à Asnières (Charente-Inférieure, Charente-Maritime), la police trouva à son domicile cette arme, laquelle, selon d’autres sources, lui aurait été remise quelques semaines plus tôt Barrière, responsable pour les Charentes des FTP.
Emprisonné au fort du Hâ (Gironde), il a été fusillé comme otage en représailles à l’attentat du cinéma Rex à Paris au mois de septembre 1942, le 21 septembre 1942 au camp de Souge.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen. – Site des fusillés de Souge. – Notes Thomas Pouty.

Jean-Pierre Besse

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