Né le 23 octobre 1910 à Menetou-Salon (Cher), fusillé comme otage le 23 janvier 1942 à Dijon (Côte-d’Or) ; chauffeur de car dans une société de Bourges puis ouvrier SNCF ; militant communiste de la Nièvre ; résistant.

Fils d’Émile-Augustin, cultivateur, et de Marie-Juliette Bonnet, ménagère, Armand Morizet appartenait au syndicat des chauffeurs routiers et militait au Parti communiste à La Charité-sur-Loire (Nièvre). En 1937, il fut licencié pour ses activités syndicales et politiques. Il devint secrétaire de l’Union locale CGT de La Charité en 1938 et secrétaire de la section communiste locale.
Célibataire, mobilisé en 1939, démobilisé en 1940, il devint ouvrier aux ateliers SNCF de Varennes-Vauzelles (Nièvre). Il réorganisa le Parti communiste et appartint à un groupe d’action directe contre l’occupant. Arrêté par la Feldgendarmerie à La Charité le 25 septembre 1941, alors qu’il distribuait des tracts, il fut incarcéré à la prison de Nevers puis le 16 janvier 1942 à celle de Dijon où un tribunal le condamna à la peine de mort le 21 janvier 1942.
Désigné comme otage suite à l’attentat contre un officier allemand à Dijon, le 28 décembre 1941, il a été fusillé à Dijon le 23 janvier 1942, ainsi que ses camarades Louis Michaud, Edmond Bouy, Julien Giraud. Louis Fouchère le fut à Nevers.
Inhumé à Dijon, son corps fut transféré le 28 décembre 1944 à Achères (Cher). Son om est gravé sur le Mur des 126 fusillés de Dijon et sur le monument aux morts d’Achères.
Il a été reconnu « Mort pour la France » et homologué RIF.
Sources

SOURCES : DAVCC BVIII (Notes Thomas Pouty). – Le Prolétaire, mars-avril 1939. – Pierre Demongeot, Les FTPF du groupement Cher et Nièvre, 1975. – Notes Jean Maitron. – Renseignements communiqués par Cl. Picq. – Site GenWeb. – État civil. — Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 431858 (nc).

Annie Pennetier, Claude Pennetier

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