Né le 9 avril 1911 à Bayonne (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques), mort en action le 17 août 1944 à Saint-Jean-de-Thurac (Lot-et-Garonne) ; cheminot ; militant communiste des Landes ; résistant de la Résistance intérieure française (RIF).

Ouvrier aux Forges de l’Adour et membre du « syndicat des ouvriers métallurgistes de Boucau » (CGTU), François Albor fut renvoyé lors de la dépression de 1933-1934 ; il alla travailler alors dans les Landes sur un chantier de bois et entra à la Compagnie des chemins de fer du Midi. Il épousa la fille de Léon Besse* et fut père d’un enfant.
François Albor adhéra au PCF en 1935 et fut candidat aux élections pour le conseil général dans le canton de Sabres (Landes) en 1937 ; il recueillit 77 voix.
Cantonnier à la SNCF en gare de Saint-Jory, François Albor participa dans ce cadre, pendant l’Occupation, aux mouvements de Résistance. Arrêté le 17 juin 1941, il fut interné à la maison centrale d’Eysses à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne). Délivré par le maquis (groupe Dollet) dans la nuit du 19 au 20 juillet 1944, François Albor s’engagea immédiatement dans ce groupe et prit part aux combats de la libération d’Agen au cours desquels il fut mortellement blessé et achevé par les miliciens.
Il est inhumé dans le carré de corps restitués du cimetière communal, à Labouheyre (Landes).
Il obtint la mention « Mort pour la France » apposée sur son acte de décès.
François Albor s’était remarié le 14 novembre 1939 à Labouheyre (Landes).
Son nom figure sur le monument aux morts et le monument commémoratif ; à Saint-Jory (Haute-Garonne) et la stèle commémorative, à Saint-Jean-de-Thurac (Landes).
Sources

SOURCES : dossiers SHD AC 21 P 4514 et 6651 (nc).— Arch. Dép. Landes, 3 M 505 à 512. — L’Étincelle. — Secrétariat d’État des Anciens combattants et victimes de guerre. — Mémoire des Hommes. — Mémorial Genweb.

Jean-Claude Paul-Dejean

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