CHAUSSIN Auguste, Louis, Lucien
Né le 29 mai 1907 à Dampierre (Haute-Marne), fusillé le 12 janvier 1942 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; ouvrier boulanger.
Dans cet Avis le nom de Chaussin a été écrit par erreur Chauffin.
Auguste Chaussin, fils de Louis, coutelier, et de Maria, née Pelletier, demeurait 292 rue de Paris à Montreuil-sous-Bois (Seine, Seine-Saint-Denis). Il épousa Andrée Libert le 4 juin 1938 à la mairie de la commune.
À la suite d’une dénonciation anonyme, la police de Montreuil perquisitionna son domicile le 4 décembre 1941 ; les policiers saisirent un pistolet 6,35 et une cinquantaine de cartouches. Le jour même, il fut livré aux autorités allemandes, incarcéré à la prison du Cherche-Midi, Paris (VIe arr.). Jugé le 9 janvier 1942 par le tribunal du Gross Paris qui siégeait rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arr.), il fut condamné à mort pour « détention d’armes », puis passé par les armes le 12 janvier au Mont-Valérien.
Les journaux collaborationnistes Aujourd’hui et Le Matin publièrent le 15 janvier un « Avis – 1o Auguste Chaussin, de Montreuil-sous-Bois (Seine) ; 2o Essaid Haddad, de Paris, ont été condamnés à mort pour détention d’armes et fusillés aujourd’hui. Paris, le 12 janvier 1942. Le Commandant du Grand-Paris ».
Il fut inhumé au cimetière de Suresnes, puis après la Libération dans le carré des victimes de la Guerre au cimetière communal de Montreuil.
À la suite d’une dénonciation anonyme, la police de Montreuil perquisitionna son domicile le 4 décembre 1941 ; les policiers saisirent un pistolet 6,35 et une cinquantaine de cartouches. Le jour même, il fut livré aux autorités allemandes, incarcéré à la prison du Cherche-Midi, Paris (VIe arr.). Jugé le 9 janvier 1942 par le tribunal du Gross Paris qui siégeait rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arr.), il fut condamné à mort pour « détention d’armes », puis passé par les armes le 12 janvier au Mont-Valérien.
Les journaux collaborationnistes Aujourd’hui et Le Matin publièrent le 15 janvier un « Avis – 1o Auguste Chaussin, de Montreuil-sous-Bois (Seine) ; 2o Essaid Haddad, de Paris, ont été condamnés à mort pour détention d’armes et fusillés aujourd’hui. Paris, le 12 janvier 1942. Le Commandant du Grand-Paris ».
Il fut inhumé au cimetière de Suresnes, puis après la Libération dans le carré des victimes de la Guerre au cimetière communal de Montreuil.
Sources
SOURCES : Arch. PPo. 77 W 124. – AVCC, Caen, Boîte 5 B VIII dossier 3 (Notes Thomas Pouty). – Bureau Résistance GR 16 P 124399 (non homologué). – Aujourd’hui, Le Matin, 15 janvier 1942. – Site Internet du Mémoire des Hommes. – Mémorial GenWeb. – État civil, Dampierre.
Daniel Grason
