Né le 8 juin 1921 à La Tremblade (Charente-Inférieure, Charente-Maritime), fusillé le 11 janvier 1944 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) suite à une condamnation à mort ; résistant Honneur et Patrie.

Fils d’un garde champêtre, André Onillon était domicilié à Rochefort (Charente-Inférieure, Charente-Maritime). Il fut requis pour l’organisation Todt, dans la forêt de La Coubre (Charente-Inférieure, Charente-Maritime). Il se fit remarquer, comme Alexandre Daunas et Maurice Lepie, par son manque d’ardeur au travail. Craignant tous les trois une arrestation, ils quittèrent précipitamment le camp et se réfugièrent chez Maurice Girardeau à Beurlay (Charente-Inférieure, Charente-Maritime) où ils furent cachés dans une grange en attendant de gagner un maquis. Ils furent arrêtés le 18 septembre 1943 à Beurlay par les Feldgendarmes qui, en fait, recherchaient Maurice Girardeau.
Trouvés en possession d’un revolver et de poudre, ils furent internés à la prison Saint-Maurice à Rochefort puis au fort du Hâ à Bordeaux (Gironde) où ils furent jugés avec les membres d’Honneur et Patrie. Condamnés à mort le 13 décembre 1943 par le tribunal militaire allemand de La Rochelle déplacé à Bordeaux, ils ont été fusillés au camp de Souge le 11 janvier 1944. Au matin de l’exécution, ils quittèrent leur cellule du fort du Hâ en chantant, avec eux, « La Marseillaise ».
Son décès a été transcrit le 27 janvier 1944 à la mairie de Saint-Aubin-en-Médoc (Gironde).
Son nom figure au monument aux morts de Beurlay.
Sources

SOURCES : Fédération de la Résistance de la Charente-Maritime, la Résistance en Charente-Maritime, CDrom, AERI, 2010. – Honneur et Patrie, brochure de l’ONACVG de la Charente-Maritime, sans date. – État civil, La Tremblade et Saint-Aubin-en-Médoc.

Jean-Pierre Besse

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