GIROD Louis, Jean, Jacques
Né le 22 janvier 1908 à Tours (Indre-et-Loire), fusillé le 27 octobre 1942 à Avon-les-Roches (Indre-et-Loire) suite à une condamnation à mort ; menuiser ; résistant FTPF d’Indre-et-Loire et au sein de l’Organisation spéciale (OS).
Louis Girod était le fils de Louis et d’Anaïse Tournon, il se maria le 2 août 1927 avec Marie-Louise Vignon dont il reconnut les deux enfants, Suzanne née en 1922 et Maurice né en 1926. Il était domicilié rue de la Noue, à Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire). Il exerçait le métier de menuisier à la CIMT (Compagnie industrielle de matériel de transport) installée aux ateliers de Saint-Pierre-des-Corps.
Il participa à l’action clandestine dès le mois d’avril 1941 et entra par la suite aux Francs-tireurs et partisans (FTP) du groupe Touraine, dirigé par Paul Desormeaux.
Il aurait lui-même reconnu être l’auteur de trois attentats à la bombe à Tours (Indre-et-Loire). De même, il participa au déraillement du train Bordeaux-Paris le 12 janvier 1942, à l’attentat de la sous-station électrique à Saint-Pierre-des-Corps le 1er mai 1942 et au dynamitage d’un pylône haute tension le 5 juin 1942.
Arrêté par les autorités allemandes le 13 juin 1942 à Saint-Pierre-des-Corps, pour « actes de franc-tireur », Louis Girod fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand FK 588 de Tours le 23 octobre 1942 puis fusillé au camp du Ruchard à Avon-les-Roches le 27 octobre 1942.
Il est inhumé au cimetière de Lassalle à Saint-Symporien, à Tours (Indre-et-Loire).
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 30 mars 1962 et le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR).
Il fut homologué, à titre posthume, sergent des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur la stèle commémorative 1939-1945, à Avon-les-Roches, sur le monument aux morts 1939-1945, et la stèle commémorative, à Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire).
Il participa à l’action clandestine dès le mois d’avril 1941 et entra par la suite aux Francs-tireurs et partisans (FTP) du groupe Touraine, dirigé par Paul Desormeaux.
Il aurait lui-même reconnu être l’auteur de trois attentats à la bombe à Tours (Indre-et-Loire). De même, il participa au déraillement du train Bordeaux-Paris le 12 janvier 1942, à l’attentat de la sous-station électrique à Saint-Pierre-des-Corps le 1er mai 1942 et au dynamitage d’un pylône haute tension le 5 juin 1942.
Arrêté par les autorités allemandes le 13 juin 1942 à Saint-Pierre-des-Corps, pour « actes de franc-tireur », Louis Girod fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand FK 588 de Tours le 23 octobre 1942 puis fusillé au camp du Ruchard à Avon-les-Roches le 27 octobre 1942.
Il est inhumé au cimetière de Lassalle à Saint-Symporien, à Tours (Indre-et-Loire).
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 30 mars 1962 et le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR).
Il fut homologué, à titre posthume, sergent des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur la stèle commémorative 1939-1945, à Avon-les-Roches, sur le monument aux morts 1939-1945, et la stèle commémorative, à Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire).
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen. – Notes Thomas Pouty. – dossier SHD Vincennes GR 16 P 258612 (nc).— DVDrom, La résistance en Indre-et-Loire, AERI, CDDP Indre-et-Loire, ERIL, 2005.— Cécile Hochard dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial, sous la direction de Thomas Fontaine, Perrrin/SNCF, Paris, 2017.— Mémorial Genweb.
Jean-Pierre Besse, Delphine Leneveu
