MARTIN Roger, Ernest, Eugène
Né le 5 août 1907 à Saint-Pol-en-Ternoise (Pas-de-Calais), fusillé le 13 mai 1943 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; inspecteur en assurances ; résistant, membre de la Confrérie-Notre-Dame (CND).
Fils de Marie, Pierre Martin, sous-préfet de l’arrondissement de Saint-Pol, officier d’Académie, et d’Anne, Marie Monfeuillart, sans profession, Roger Martin, célibataire, habitait 3 rue des Jacobins à Reims (Marne) et exerçait la profession d’inspecteur en assurances. Il prêtait régulièrement une maison qu’il possédait dans le village de Selles (Marne) aux opérateurs radio de la Confrérie-Notre-Dame pour leur permettre de transmettre leurs messages à Londres.
Il fut arrêté le 28 mars 1942 par le contre-espionnage allemand, en même temps que les autres membres du service radio du réseau et incarcéré à Fresnes.
Lors du procès pour « espionnage » qui s’ouvrit le 26 mars 1943 à l’hôtel Crillon, siège du commandant militaire de Paris (ou selon les sources à Angoulême par le tribunal militaire FK 887), le procureur requit six ans d’emprisonnement contre Roger Martin, en expliquant que son rôle avait été aussi important que celui des opérateurs « car s’il n’y avait pas de lieux d’hébergement des opérateurs, il n’y aurait pas d’émission ». Le tribunal de guerre en fut tellement persuadé qu’il condamna finalement Roger Martin à la peine de mort, comme onze autres de ses co-inculpés le 9 avril 1943.
Les recours en grâce ayant été rejetés, les douze résistants de la CND furent exécutés le 13 mai 1943 au Mont-Valérien.
_Reconnu Mort pour la France, à la Libération, la DGER (Direction générale des études et recherches) attribua à Roger Martin le grade de sous-lieutenant à titre posthume.
Son nom figure sur le monument aux morts de Selles et sur celui érigé à Reims sur les Hautes-Promenades à la mémoire des martyrs de la Résistance et de la déportation (254 noms). Une plaque a été apposée sur son domicile à reims.
Il fut arrêté le 28 mars 1942 par le contre-espionnage allemand, en même temps que les autres membres du service radio du réseau et incarcéré à Fresnes.
Lors du procès pour « espionnage » qui s’ouvrit le 26 mars 1943 à l’hôtel Crillon, siège du commandant militaire de Paris (ou selon les sources à Angoulême par le tribunal militaire FK 887), le procureur requit six ans d’emprisonnement contre Roger Martin, en expliquant que son rôle avait été aussi important que celui des opérateurs « car s’il n’y avait pas de lieux d’hébergement des opérateurs, il n’y aurait pas d’émission ». Le tribunal de guerre en fut tellement persuadé qu’il condamna finalement Roger Martin à la peine de mort, comme onze autres de ses co-inculpés le 9 avril 1943.
Les recours en grâce ayant été rejetés, les douze résistants de la CND furent exécutés le 13 mai 1943 au Mont-Valérien.
_Reconnu Mort pour la France, à la Libération, la DGER (Direction générale des études et recherches) attribua à Roger Martin le grade de sous-lieutenant à titre posthume.
Son nom figure sur le monument aux morts de Selles et sur celui érigé à Reims sur les Hautes-Promenades à la mémoire des martyrs de la Résistance et de la déportation (254 noms). Une plaque a été apposée sur son domicile à reims.
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Colonel Rémy, Mémoires d’un agent secret de la France Libre, Éd. Aux Trois Couleurs et Raoul Solar, 1946. – Jean-Pierre et Jocelyne Husson, La Résistance dans la Marne, DVDrom AERI et CRDP Champagne-Ardenne, Reims, 2013. – Site Internet Mémoire des Hommes – Mémorial GenWeb. – État civil.
Jean-Pierre Ravery
