Né le 30 septembre 1924 à Pont-l’Abbé-d’Arnoult (Charente-Inférieure, Charente-Maritime), fusillé le 11 janvier 1944 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) suite à une condamnation à mort ; tailleur ; résistant Honneur et Patrie.

André Daunas était le fils de Marcel Jules, cultivateur, et de Marie Alexandrine Gillardeau.
Célibataire, domicilié dans sa commune natale, André Daunas fut réquisitionné avec Maurice Lépie par l’organisation Todt pour travailler sur les chantiers du Mur de l’Atlantique. Manquant de zèle, ils furent désignés pour partir en Allemagne dans le cadre du Service du travail obligatoire (STO). Réfractaires, les deux hommes, accompagnés par André Onillon, rejoignirent le groupe de résistance Honneur et Patrie au mois de juillet 1943 et se réfugièrent chez M. Gillardeau à Beurlay (Charente-Inférieure, Charente-Maritime).
Le 19 septembre 1943, ils y furent arrêtés par la Sipo-SD avec Yvon Bertrand (lequel trouva la mort à Dachau) et incarcérés à Rochefort puis à la prison Lafond de La Rochelle jusqu’au mois de décembre. Ils furent transférés à Bordeaux (Gironde), et condamnés à mort pour « aide à l’ennemi » le 29 décembre par le tribunal militaire FK 540 de La Rochelle siégeant à Bordeaux, ainsi que dix-huit autres membres du groupe Honneur et Patrie. Ils furent exécutés au camp de Souge le 11 janvier 1944.
Le 21 mars 1945, leurs corps furent remis à leurs familles et inhumés à Pont-l’Abbé-d’Arnoult où une rue porte le nom d’André Daunas. Une cérémonie à la mémoire des deux fusillés de la commune est organisée au monument aux morts le 11 janvier.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). — Site des Fusillés de Souge. — Site Internet Sud-Ouest.fr.

Dominique Tantin

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