Né le 19 novembre 1925 à Voujeaucourt (Doubs), fusillé après condamnation à mort le 9 juin 1944 à la citadelle de Besançon (Doubs) ; ouvrier d’usine ; résistant.

Charles Reichenbach, célibataire, demeurait à Voujeaucourt. Avec plusieurs amis d’enfance, Robert Martz (déjà engagé dans une organisation de résistance), Michel Jacquot (qui sera tué au maquis d’Écot le 8 juillet 1944) et Vincent Pokorny, ils décidèrent le 18 avril 1944 du sabotage (déboulonnage) de la voie ferrée Besançon-Belfort lors du passage d’un train de permissionnaires allemands. Ils échouèrent, Charles Reichenbach et Robert Martz furent arrêtés par les autorités allemandes.
Accusé d’« appartenance à une organisation clandestine et détention d’armes », Charles Reichenbach fut emprisonné et jugé à Besançon en même temps que Robert Martz, par le tribunal militaire allemand de Besançon (FK 560), le 30 mai 1944, et fut condamné à mort.
Il a été fusillé avec son camarade le 9 juin 1944 par les autorités allemandes, dans l’enceinte de la citadelle de Besançon.
Son nom figure à ce titre sur le monument commémoratif « Aux Martyrs de la Résistance » établi dans la citadelle.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Site Internet demolyremy.fr

Michel Thébault

Version imprimable