Né le 21 février 1923 à Valence (Drôme), exécuté sommairement le 3 août 1944 dans une carrière à La Rochette-sur-Crest, aujourd’hui Vaunaveys-la-Rochette (Drôme) ; cheminot ; résistant des FFC et des FFI de la Drôme.

Henri Astier était célibataire et domicilié 190 rue Châteauvert à Valence.
Il entra à la SNCF le 17 septembre 1943 comme manœuvre auxiliaire au dépôt de Portes-lès-Valence (Drôme).
Il entra dans la Résistance le 15 juin 1944 au maquis Roger 2e bataillon, 1re compagnie dans les Forces françaises de l’intérieur (FFI) du département. Henri Astier, 21 ans, fit partie des membres de la compagnie Maisonny encerclée lors des combats au col des Tourettes le 27 juillet 1944. Fait prisonnier en tentant de passer en force la Drôme après les combats d’Egluy-Escoulin, il fut emprisonné à l’école des filles de La Rochette-sur-Crest avec une dizaine de camarades. Ils furent rapidement jugés par un tribunal allemand siégeant à la Villa Mauresque. Il fut abattu dans une ancienne carrière à l’entrée du village, à La Rochette-sur-Crest, le 3 août 1944.
Il est inhumé dans l’allée Henri Brun, au cimetière communal, à Valence (Drôme).
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès et fut homologué au grade de sous-lieutenant des Forces françaises combattantes (FFC) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur la plaque commémorative dans le cimetière communal, sur le monument aux morts, sur la plaque commémorative FFI de la Mairie, sur la plaque commémorative SNCF au dépôt, à Portes-lès-Valence, sur la plaque commémorative de l’hôtel de ville, à Romans-sur-Isère, sur le monument aux Morts 1939-1945, Indochine et Afrique de Nord, à Valence et sur le monument commémoratif, à Vaunaveys-la-Rochette (Drôme) et sur la plaque commémorative SNCF en gare de Lyon-Perrache (Rhône).
Sources

SOURCES : dossiers SHD Vincennes GR 16 P 19904 et Caen AC 21 P 9721 (non consultés).— Patrick Martin, La Résistance dans le département de la Drôme, 1940-1944, thèse Université Paris IV Sorbonne, 2001, base de données noms. — Fédération des Unités combattantes de la Résistance et des FFI de la Drôme, Pour l’amour de la France, Peuple Libre, Valence, 1989, p. 342. — Gal de Lassus Saint-Geniès, P. de Saint-Prix, Combats pour le Vercors et pour la liberté, Peuple Libre 1982, p. 137. — Archives remises à l’AERD par le fils d’André Vincent-Baume, puis déposées aux Arch. Dép. Drôme. — Joseph La Picirella, Témoignages sur le Vercors, 14e édition, 1991, p. 360. — René Ladet, Ils ont refusé de subir, 1987, p. 338. — Cdt Pons, De la Résistance à la Libération, rééd. 1987, p. 270. — Témoignage Maisonny. — Clément Gosselin et Thomas Fontaine dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial, éditions Perrin/SNCF, Paris, 2017.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.

Robert Serre, Jean-Louis Ponnavoy

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