Né le 5 juin 1910 à Nice (Alpes-Maritimes), exécuté à Nice le 27 décembre 1943 ; employé municipal ; militant gaulliste, résistant GFR.

Marié, père de deux enfants. Issu du mouvement Libération-Sud, Jean Lamy profita de son poste au sein du personnel communal afin d’utiliser des tampons pour la fabrication de faux-papiers en 1942-1943. Sous l’occupation allemande, il était affilié au groupe GFR Léon opérant dans le Vieux-Nice.
A l’issue de l’assassinat par la Résistance du secrétaire fédéral du PPF, les GAPPF (Groupes d’action du PPF) réclamèrent des otages afin de venger leur chef. Le kommando Sipo-SD Nizza leur en livra six (quatre résistants et deux personnalités juives) qu’ils abattirent sur les collines dominant le chef-lieu, celle de Gairaut pour Jean Lamy, qui demeura longtemps non identifié.
Une plaque rappelant son sacrifice fut apposée dans le hall de la mairie annexe, rue de la Terrasse, à la fin des années 1940.
Sources

SOURCES : Archives du musée de la Résistance azuréenne, Martyrologe — L’Ergot, N° 6 du 16 octobre 1944 — Jean-Louis Panicacci, Les lieux de mémoire de la Deuxième guerre mondiale dans les Alpes-Maritimes, Nice, Serre, 1997.

Jean-Louis Panicacci

Version imprimable