Né le 27 avril 1928 à Viarmes (Seine-et-Oise, Val-d’Oise) , massacré le 12 août 1944 à Domont (Seine-et-Oise, Val-d’Oise) ; manœuvre ; victime civile.

Robert Meunier était le fils de Louis Jules "Mort pour la France" et de Thérèse Louise Doret. Âgé de seize ans, célibataire, il travaillait comme manœuvre et habitait avec sa mère, 2 rue de la Croix-Martin, à Domont. Orphelin de guerre, son père canonnier au 20e centre mobilisateur d’artillerie, était décédé à l’hôpital d’Épinal (Vosges) le 20 juin 1940 des suites de blessures reçues au combat.
Le 12 août 1944, en compagnie quelques autres jeunes venus pour aider à éteindre un feu de forêt, ils croisèrent une patrouille allemande allant au secours d’autres soldats attaqués par un groupe de résistants, au lieu-dit "la Belle Rachée" face à la propriété Finkel (kommandantur de la Wehrmacht et des services spéciaux de la Gestapo). Les soldats allemands dispersèrent les enfants par un tir de fusil-mitrailleur. Malheureusement, une rafale atteignit Robert Meunier qui succomba vers 21h00 , sur le chemin vicinal n° 1 à environ 150 mètres du lieudit "Les Quatre-Chênes".
Il repose avec son père dans l’allée centrale du cimetière neuf, à Domont.
Il obtint la mention "Mort pour la France" le 6 août 1945.
Son nom figure sur le monument aux morts, place de Verdun, sur le monument aux morts du cimetière et sur le monument commémoratif des fusillés, à Domont (Val-d’Oise).
DOMONT, CARREFOUR DES QUATRE-CHENES (12-16 AOUT 1944)
Sources

SOURCES : Maitron, monographie des lieux d’exécution : Domont, Carrefour des Quatre-Chênes (12-16 août 1944).— Mémorial GenWeb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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