Né le 17 novembre 1910 à Arconsat (Puy-de-Dôme), mort le 7 septembre 1944 à Besançon (Doubs) des suites de ses blessures ; employé de bureau ; résistant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).

René Genest était le fils de Antoine, garçon de chambre et de Françoise Faye, cuisinière, tous deux domiciliés à Fontaine-sur-Saône (Rhône). Il naquit au domicile de sa grand-mère maternelle, au bourg d’Arconsat. Il se maria le 8 juin 1935 à Paris (XVIIIe arr.) avec Marie-Françoise Virginie Madelaine.
Il était employé de bureau au Service du ravitaillement. Il s’installa à Besançon 61, Rue Battant. Afin de participer à la libération de la ville il entra en 1944 aux Forces françaises de l’Intérieur (FFI). Le 7 septembre 1944, la bataille pour la libération de Besançon commença et René Genest fut engagé dans le combat aux côtés des forces américaines. Il fut grièvement blessé dans un accrochage avec l’ennemi, place Marulaz et mourut de ses blessures le jour même à 21h00.
Il eu comme tous les résistants morts les 7 et 8 septembre des obsèques nationales à l’Institution Saint-Joseph, avenue Fontaine-Argent le 11 septembre 1944.
Il est inhumé dans le cimetière des Chaprais, à Besançon.
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 3 décembre 1957 sur avis du ministère des Anciens Combattants et Victimes de guerre.
Son nom figure sur le monument aux morts, sur la stèle commémorative 1939-1945, place de la Liberté, sur le livre d’or "À la mémoire des Habitants de Besançon Morts pour la France au cours ou des suites des guerres", ainsi que sur les plaques commémoratives aux diocésains morts pour la France de Notre-Dame de la Libération, sur le mont des Buis, à Besançon (Doubs).
Sources

SOURCES : Portrait du résistant René Genest, par Bernard Carré, dans Histoires des Chaprais, 2015.— Mémorial Genweb.— État civil.

Jean-Louis Ponnavoy

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