BRAUNSTEIN Jean
Né le 11 mai 1911 à Paris (XVIIIe arr.), mort par accident ou suicidé le 24 juin 1944 à Lyon (Rhône), rue Boileau (IIIe arr.) ; courtier, voyageur de commerce ; victime civile.
Jean Braunstein était le fils d’Isidore (Israël) Braunstein et d’Amélie Schwartz tous deux tailleurs de profession. Il naquit au domicile de ses parents, 15 rue Damrémont. Il avait un frère, Henri Braunstein, né en 1906 à Paris. Le 12 mai 1937, il se maria à Paris (XVIe arr.) avec Liliane Davila Cariz. Il divorça le 12 juillet 1943. Jean Braunstein fut courtier et voyageur de commerce.
En 1944, il vivait seul à Lyon (Rhône), sous la fausse identité de Jean, Antoine, Paul Bernier. Il louait un garni, au quatrième étage du 200 rue Boileau (IIIe arr.), depuis le mois de mars.
Le 24 juin 1944, vers 7h30, des policiers allemands se présentèrent chez lui et lui ordonnèrent d’ouvrir. Comme ils n’obtenaient aucune réponse, ils tentèrent de défoncer la porte. Cherchant à se suicider ou tentant de fuir, Jean Braunstein se jeta par la fenêtre. Vers 7h50, il fut conduit à l’hôpital Édouard Herriot où il décéda à 8h15. Le médecin constata que Jean Braunstein était mort suite à un enfoncement de la cage thoracique et une fracture du crâne avec hémorragie interne. On trouva sur son corps deux portefeuilles contenant divers papiers, un trousseau de clés, une chaîne paraissant en or, une carte d’alimentation et une somme de 136065 francs qui furent saisis par la Gestapo. Vers 10h30, les Allemands firent ouvrir son logement par son propriétaire. Ils fouillèrent et emportèrent ses affaires personnelles. Aux policiers français venus sur les lieux pour enquêter, ils « déclarèrent s’occuper de l’affaire et saisir tout ce qui se trouvait dans l’appartement […]. Ils ajoutèrent que le sieur Bernier, n’était autre que le Juif Brannstein ».
Jean Braunstein fut reconnu Mort pour la France en 1949.
Son frère Henri, qui s’était réfugié à Marseille, fut déporté à Auschwitz le 7 mars 1944 par le convoi numéro 69 au départ de Drancy.
Notice en cours de rédaction.
En 1944, il vivait seul à Lyon (Rhône), sous la fausse identité de Jean, Antoine, Paul Bernier. Il louait un garni, au quatrième étage du 200 rue Boileau (IIIe arr.), depuis le mois de mars.
Le 24 juin 1944, vers 7h30, des policiers allemands se présentèrent chez lui et lui ordonnèrent d’ouvrir. Comme ils n’obtenaient aucune réponse, ils tentèrent de défoncer la porte. Cherchant à se suicider ou tentant de fuir, Jean Braunstein se jeta par la fenêtre. Vers 7h50, il fut conduit à l’hôpital Édouard Herriot où il décéda à 8h15. Le médecin constata que Jean Braunstein était mort suite à un enfoncement de la cage thoracique et une fracture du crâne avec hémorragie interne. On trouva sur son corps deux portefeuilles contenant divers papiers, un trousseau de clés, une chaîne paraissant en or, une carte d’alimentation et une somme de 136065 francs qui furent saisis par la Gestapo. Vers 10h30, les Allemands firent ouvrir son logement par son propriétaire. Ils fouillèrent et emportèrent ses affaires personnelles. Aux policiers français venus sur les lieux pour enquêter, ils « déclarèrent s’occuper de l’affaire et saisir tout ce qui se trouvait dans l’appartement […]. Ils ajoutèrent que le sieur Bernier, n’était autre que le Juif Brannstein ».
Jean Braunstein fut reconnu Mort pour la France en 1949.
Son frère Henri, qui s’était réfugié à Marseille, fut déporté à Auschwitz le 7 mars 1944 par le convoi numéro 69 au départ de Drancy.
Notice en cours de rédaction.
Sources
SOURCES : Arch. Dép. Rhône, 3808W1002.— Arch. Mun. Lyon, acte de décès 1930 (IIIe arr.).— Site Internet de Yad Vashem.— Site Internet du Mémorial de la Shoah.— État civil.
Jean-Sébastien Chorin
