MATHIEU Joachim, Charles, Victor
Né le 1er août 1903 à La Bresse (Vosges), exécuté sommairement le 10 juin 1944 à Villiers-le-Duc (Côte-d’Or) ; menuisier ; résistant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Joachim Mathieu était le fils de Charles Louis, chantre et de Marie Alice Baunin, tisserande, domiciliés aux Boudières à la Bresse (Vosges). Il se maria le 30 novembre 1935 à Dommartin (Vosges) avec Berthe Jeanne Couval dont il eut un fils, Bernard, né en 1942. Il était domicilié à Chamesson (Côte-d’Or) et exerçait le métier de menuisier.
Il fit son service militaire en 1923 à Épinal (Vosges) et fut rappelé à l’activité le 4 septembre 1939 au 20e BOA. Il fut démobilisé le 8 février 1941.
Il s’engagea dans la Résistance le 6 juin 1944 aux Forces françaises de l’Intérieur du maquis de la forêt de Châtillon (Côte-d’Or).
Dès l’annonce du débarquement allié le 6 juin 1944, la mobilisation des maquis de la région fut décrétée. De nombreux maquisards se regroupèrent dans la forêt de Châtillon au lieu-dit de la "Grande Réserve". Il y eut rapidement 450 hommes rassemblés. Le 9 juin, les responsables départementaux et régionaux des FFI, visitèrent le maquis et donnèrent l’ordre de rester sur place. Une telle concentration fut vite repérée par l’ennemi. Dès le lendemain à l’aube, plus de 2.000 soldats de la Wehrmacht et plusieurs centaines de russes de “l’Armée Vlassov” cernèrent le maquis et passèrent à l’attaque. Les maquisards tinrent jusqu’à 10 heures et la décision fut enfin prise de se disperser. Joachim Mathieu fut capturé avec deux autres camarades alors qu’il traversait la route forestière des "Vingt Arpents" pour rejoindre le cantonnement. Il fut emmené au cantonnement des troupes allemandes au lieu-dit "La Forge", à Vanvey-sur-Ource (Côte-d’Or). Il y fut martyrisé afin de le faire parler et en fin de journée, il fut ramené sur le lieu des combats et fusillé le 10 juin 1944 au lieu-dit : "Le petit Barlot", à Villiers-le-Duc.
Son corps fut retrouvé le lendemain et l’acte de décès fut dressé sur la déclaration de Flavien Lereuil, conseiller municipal et de Berthe Jeanne Couval, son épouse.
Il est inhumé au cimetière communal, à Chamesson (Côte-d’Or).
Il obtint la mention "Mort pour la France" transcrite sur son acte de décès le 10 août 1945. Il obtint le titre d’Interné résistant le 7 juin 1977. Il fut l’objet d’une citation à l’ordre du corps d’armée à titre posthume avec attribution de la Croix de guerre avec étoile de vermeil le 30 décembre 1947.
Il fut homologué avec le grade de caporal des Forces française de l’Intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument de la Résistance, de la forêt de Châtillon et sur la stèle commémorative au lieudit "Le petit Barlot", à Villiers-le-Duc (Côte-d’Or), sur le monument aux morts et sur la plaque commémorative à l’intérieur de l’église, à Chamesson ‘Côte-d’Or).
Il fit son service militaire en 1923 à Épinal (Vosges) et fut rappelé à l’activité le 4 septembre 1939 au 20e BOA. Il fut démobilisé le 8 février 1941.
Il s’engagea dans la Résistance le 6 juin 1944 aux Forces françaises de l’Intérieur du maquis de la forêt de Châtillon (Côte-d’Or).
Dès l’annonce du débarquement allié le 6 juin 1944, la mobilisation des maquis de la région fut décrétée. De nombreux maquisards se regroupèrent dans la forêt de Châtillon au lieu-dit de la "Grande Réserve". Il y eut rapidement 450 hommes rassemblés. Le 9 juin, les responsables départementaux et régionaux des FFI, visitèrent le maquis et donnèrent l’ordre de rester sur place. Une telle concentration fut vite repérée par l’ennemi. Dès le lendemain à l’aube, plus de 2.000 soldats de la Wehrmacht et plusieurs centaines de russes de “l’Armée Vlassov” cernèrent le maquis et passèrent à l’attaque. Les maquisards tinrent jusqu’à 10 heures et la décision fut enfin prise de se disperser. Joachim Mathieu fut capturé avec deux autres camarades alors qu’il traversait la route forestière des "Vingt Arpents" pour rejoindre le cantonnement. Il fut emmené au cantonnement des troupes allemandes au lieu-dit "La Forge", à Vanvey-sur-Ource (Côte-d’Or). Il y fut martyrisé afin de le faire parler et en fin de journée, il fut ramené sur le lieu des combats et fusillé le 10 juin 1944 au lieu-dit : "Le petit Barlot", à Villiers-le-Duc.
Son corps fut retrouvé le lendemain et l’acte de décès fut dressé sur la déclaration de Flavien Lereuil, conseiller municipal et de Berthe Jeanne Couval, son épouse.
Il est inhumé au cimetière communal, à Chamesson (Côte-d’Or).
Il obtint la mention "Mort pour la France" transcrite sur son acte de décès le 10 août 1945. Il obtint le titre d’Interné résistant le 7 juin 1977. Il fut l’objet d’une citation à l’ordre du corps d’armée à titre posthume avec attribution de la Croix de guerre avec étoile de vermeil le 30 décembre 1947.
Il fut homologué avec le grade de caporal des Forces française de l’Intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument de la Résistance, de la forêt de Châtillon et sur la stèle commémorative au lieudit "Le petit Barlot", à Villiers-le-Duc (Côte-d’Or), sur le monument aux morts et sur la plaque commémorative à l’intérieur de l’église, à Chamesson ‘Côte-d’Or).
Sources
SOURCES : AVCC 21P 93284.— Le Monument de la forêt - Pays Châtillonnais.— Gilles Hennequin Résistance en Côte-d’Or tome IV, Dijon 1997.— Nombreux articles commémoratifs.— Mémorial GenWeb.— État civil .
Jean-Louis Ponnavoy
