Né le 22 janvier 1926 à Rontignon (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques), abattu le 14 juin 1944 à Sévignacq-Meyracq (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques) ; résistant du Corps franc Pommiès.

Source : "La IV° république", article du 27 décembre 1944.
Fils de François, aubergiste et de Honorine Sassus-Dassiou, ménagère, Charles Laborde était célibataire et domicilié à Rontignon.
Il s’engagea dans la Résistance au Corps franc Pommiès dans le bataillon de Carrère, compagnie Vernet.
Charles Laborde et cinq de ses camarades se heurtèrent à un détachement de cyclistes allemands à la recherche de maquisards et furent abattus 14 juin 1944 à 13 heures, à Sévignacq-Meyracq, en bordure de la départementale 287. Il n’y avait eu ni contrôle ni sommation. Charles Laborde eut le temps cependant de lancer deux grenades sur l’ennemi avant d’être abattu.
Yves Baradat, fils d’Honoré, chef départemental de la résistance départementale, lui rendit un vibrant hommage dans la IV° République du 27 décembre 1944 :
« Il est un de mes camarades à qui je voudrai rendre hommage : j’ai nommé Charles Laborde, tombé en juin 1944 sous les balles ennemies. Garçon plein d’ardeur et n’écoutant que son cœur de jeune patriote, il rejoignit le maquis le 10 juin. Envoyé aussitôt en mission, il fut surpris par une patrouille allemande sur la route menant de Lys à Sévignacq-Meyracq. Se réfugiant dans une châtaigneraie, il se défendit vaillamment, mais malheureusement il fut atteint mortellement d’une rafale de mitrailleuse. Son corps fut retrouvé affreusement mutilé le 14 juin 1944. Mon cher Charlot, et en particulier tous les juniors de la Section Paloise, club que tu aimais tant, ne t’oublieront jamais. »
Il obtint la mention « Mort pour la France » mais ne possède pas de dossier d’homologation à la Résistance.
Son nom figure sur une stèle élevée à l’endroit où il trouva la mort, à Sévignacq-Meyracq et le monument aux morts, à Rontignon (Pyrénées-Atlantiques), sur le monument commémoratif du bataillon Vernet, à l’entrée du cimetière de Langelle, à Lourdes avec l’orthographe LASBORDES et sur le Mémorial Corps franc Pommiès, à Castelnau-Magnoac (Hautes-Pyrénées).
Sources

SOURCES : Service historique de la Défense, Caen, AVCC, AC 21 P 60591(nc). Pas de dossier SHD Vincennes.— Louis Poullenot, Les Basses-Pyrénées. Occupation-Libération, 1940-1945, Atlantica, 2008, communiqué par Jean-Claude Malé.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb. — Notes d’Audrey Galicy.

Jean-Claude Malé, Jean-Louis Ponnavoy, Henri-Ferréol Billy, Audrey Galicy

Version imprimable