LEBOVIC Jacques

Bernard Reviriego évoque, dans ses parcours de vie (op. cit.), ce « Tchèque, né le 25 décembre 1896 à Lipsa (Tchécoslovaquie). Menuisier, entré en France en 1924, il est l’époux d’Hilda Schwarz, née le 5 octobre 1898 à Rakass (Tchécoslovaquie), trois enfants. Réfugiés strasbourgeois, ils arrivent à Périgueux en novembre 1939. Domicilié 25 rue Biron puis au lieu dit Beaupuy où il est employé comme métayer. Incorporé au 652e G.T.E. [Groupements de Travailleurs Etrangers], le 29 mai 1941, puis au 665e, en juin 1941, sous le matricule n° 665.038, il est libéré en décembre 1941 et rayé des contrôles le 6 janvier 1942. Il figure sur la liste des juifs étrangers à diriger sur Gurs (rafles de février 1943). Il est arrêté avec sa femme et un de leurs enfants, en juin 1944, par les Allemands, qui pillent également le mobilier. »
Il fut exécuté à la caserne Daumesnil de Périgueux, « le 12 août 1944, vers 16 heures », si l’on s’en réfère à l’acte de décès n° 675, en date du 25 août 1944. Agé de 48 ans, il est « Mort pour la France » (mention faite le 24 octobre 1944).
Aujourd’hui, Jacques Lebovic est inhumé à Strasbourg, dans le Bas-Rhin, dans le Carré des corps restitués du cimetière israélite.


Voir Périgueux, Mur des Fusillés, Caserne Daumesnil, Rue du 5e Régiment de Chasseurs (5 juin-17 août 1944)