Né le 19 mai 1923 à Sainte-Colombe-sur-Seine (Côte-d’Or), exécuté sommairement le 3 août 1944 à Besain (Jura) ; boulanger ; résistant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).

Georges Giraudo était le fils de Maurice, ouvrier d’usine et de Jeanne Guichard, sans profession. Il était célibataire et demeurait à Chamblanc (Côte-d’Or) où il exerçait la profession de boulanger.
Il entra dans la Résistance aux Forces françaises de l’Intérieur (FFI) et au maquis Dubois. Le groupe Dubois avait été créé en septembre 1941 à Navilly (Saône-et-Loire) par Paul Mouret alias "Dubois", avec Auguste Wirth, son adjoint. Il s’agissait d’un réseau clandestin chargé de faire passer la ligne de démarcation aux prisonniers français et aux aviateurs alliées qui avaient été abattus. Par la suite ce fut pour les jeunes réfractaires au STO, qui constituèrent les premiers maquis. Le maquis harcela et combattit l’ennemi en Saône-et-Loire, en Côte-d’Or et jusque dans le Jura où il s’installa dans la forêt de Besain. Le groupe Dubois qui comptait seulement 17 résistants en mai 1944 devint l’un des plus importants maquis de Franche-Comté, alignant en août 1944 un effectif de 724 hommes. L’ennemi bien renseigné attaqua le camp le 3 août 1944 avec une compagnie motorisée de la Wehrmacht faisant cinq morts et douze blessés parmi les maquisards. Georges Giraudot fut tué dans l’action dans un pré à environ un kilomètre du village de Besain, en compagnie du capitaine Michel Auguet et des soldats Henri Deroussin et André Perrin.
Aucun acte de décès ne fut dressé. Un jugement du Tribunal de première instance d’Arbois du premier février 1945 en tint lieu et fut transcrit sur les registres d’état civil de la commune de Besain le 13 mars 1945 et orthographié GIRAUDOT.
Il fut d’abord inhumé au cimetière communal, à Besain puis dans le carré militaire du cimetière communal, à Seurre (Côte-d’Or).
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 7 août 1945 et la Croix de guerre ainsi que la Médaille militaire, à titre posthume.
Il fut homologué au grade de sergent des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument commémoratif des FFI, à Besain (Jura), sur la stèle du maquis Dubois, à Navilly (Saône-et-Loire) et sur le monument aux morts, à Chamblanc (Côte-d’Or).
Sources

Sources : journal "Le Bien Public du 16 septembre 2012 et "journal "Le Progrès du Jura" du 4 août 2014 Hommage aux maquisards du groupe Dubois.— Mémorial Genweb.— État civil (naissance et décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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