Né le 22 septembre 1911 à Saint-Étienne (Loire), exécuté sommairement le 19 ou 20 juillet 1944 à Sennecé-lès-Mâcon (Saône-et-Loire) ; cheminot à Lyon (Rhône) ; soldat de la Résistance intérieure française (RIF).

Monument commémoratif en hommage à Marius Massardier et Louis Verchère sur la RN6 à Saint-Jean-le-Priche
Marius Massardier était le fils de Paul Antonin Francisque et de Madeleine Jeanne Durieux. Il se maria le 28 décembre 1933 à Saint-Étienne avec Agathe Cornet, dont il eut un enfant.
Ouvrier peintre, il entra à la compagnie de chemin de fer PLM le 1er janvier 1937 comme auxiliaire.
Résistant avec son collègue Louis Verchère dans le cadre du maquis de Senozan (Saône-et-Loire), il fut arrêté avec celui-ci car il était porteur d’un poste émetteur, le 19 juillet 1944, torturé et exécuté derrière le château de Saint-Jean-le-Priche, commune de Sennecé-lès-Mâcon (Saône-et-Loire).
Leurs corps furent retrouvés le 20 juin 1944.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et la Médaille de la Résistance à titre posthume.
Il fut homologué comme soldat de la Résistance intérieure française (RIF) [SHD Vincennes dossier GR 16 P 401298]
Leurs noms figurent sur le monument commémoratif de la RN6 à Saint-Jean-le-Friche (Saône-et-Loire). Celui de Marius Massardier figure également sur les monuments SNCF du dépôt et de la gare de Lyon-Vaise ainsi que de la gare de Lyon¨Perrache (2e arr.).
Sources

SOURCES : Hervé Barthélémy et Patrick Arnal dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial, sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF, Paris 2017.— Notes de Robert Goujon.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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