Né le 28 mars 1901 à Tarragone (Catalogne, Espagne), mort fusillé à Toulouse (Haute-Garonne) le 22 juin 1944 ; résistant du Lot (FTP-MOI, 35e brigade)

Diego Rodríguez Collado, sans doute réfugié lors de la Retirada de février 1939, appartenait à la 35e brigade des FTP-MOI. Il résidait à Larche (Corrèze) où fut retranscrit son acte de décès. Il fut arrêté pour « activité terroriste » dans le Lot. En effet, il participa à des attentats contre des installations ferroviaires à Gourdon (Lot). Arrêté par les Français, il fut transféré au quartier français de la prison Saint-Michel de Toulouse.
Il fut condamné à mort par une cour martiale du secrétariat d’État au maintien de l’ordre et fusillé par un peloton de GMR. Diego Rodríguez se rendit au supplice en chantant le "paso doble" Mi Jaca
Il ne fut déclaré « mort pour la France » que le 11 juillet 2016, à la demande de l’Amicale des anciens guérilleros espagnols en France qui avait entrepris des démarches pour réparer cet oubli.
Son nom figure sur la plaque commémorative des résistants guillotinés ou fusillés au quartier français de la prison Saint-Michel de Toulouse (sept noms dont quatre de la 35e brigade des FTP-MOI). À l’extérieur de la prison, près de la porte d’entrée, une plaque spécialement dédiée à la mémoire des exécutés de la 35e brigade des FTP-MOI, porte les noms des sept victimes de cette unité combattante de la Résistance. Celui de Rolando, Diego Rodríguez est écrit de façon erronée : « Diego Rodriguez Rollado ».
Sources

SOURCES : Bulletin d’information de l’Amicale des anciens guérilleros espagnols en France (FFI), 143, 2016, pp. 1-2. — Site MemorialGenWeb consulté le 13 avril 2018.

André Balent

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