Né le 14 octobre 1925 à Vendhuile (Aisne), fusillé le 2 septembre 1944 à Busigny (Nord) ; cheminot ; résistant FTPF et FFI.

Fernand Pin était employé à la SNCF et domicilié cité des cheminots, à Busigny. Il appartenait depuis la fin 1943 au groupe FTP Stalingrad. Le 2 septembre, chargé de surveiller un employé des chemins de fer allemand fait prisonnier, avec d’autres jeunes, Fernand Pin fut capturé et fusillé près de l’étang de La Haïre, à la sortie de Busigny.
« Fusillé par les allemands », Fernand Pin fut reconnu « mort pour la France » (AC 21 P 134623), et fut homologué FFI et DIR (GR 16 P 478517). La médaille de la Résistance lui fut décernée à titre posthume (décret du 3 sept. 1959, JO du 9).
Le 2 septembre, chargé de surveiller un employé des chemins de fer allemand fait prisonnier, avec d’autres jeunes, Fernand Pin fut capturé et fusillé près de l’étang de La Haïre, à la sortie de Busigny.
« Fusillé par les allemands », Fernand Pin fut reconnu « mort pour la France » (AC 21 P 134623), et fut homologué FFI et DIR (GR 16 P 478517). La médaille de la Résistance lui fut décernée à titre posthume (décret du 3 sept. 1959, JO du 9).
Il figure sur une plaque commémorative a été inaugurée à Busigny, place des Berceaux, et sur le monument en forme de croix fut érigé sur la route de Becquigny, à La Haïre.
Sa photographie figure dans un encadrement apposé dans la mairie d’Étreillers (Aisne), avec d’autres fusillés et exécutés de la région.
Sources

SOURCES. SHD, dossiers adm. des résistants. Liste des médaillés de la Résistance à titre posthume (ap. 1948). — Hervé Barthélemy et Clément Gosselin dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial, sous la direction de Thomas Fontaine, Perrin/SNCF, Paris, 2017.— Sites Internet : Mémoire des hommes ; Mémoire GenWeb.

Iconographie
ICONOGRAPHIE : Mémorial GenWeb

Frédéric Stévenot

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