Né le 15 décembre 1927 à Courbevoie (Seine, Hauts-de-Seine) ; étudiant ; FFI arrêté torturé et tué par les troupes allemandes en août 1944 à Deuil-la-Barre (Seine-et-Oise, Val d’Oise).

En janvier 1944, André Rabier, étudiant, rejoignit le groupe de Deuil du réseau Jean-Marie (SOE) sous les ordres du commandant Manoukian. Il participa avec son groupe à plusieurs opérations de sabotages. Ayant intégré les FFI, il participa au combat des carrières de Longuennes le 26 août 1944 au cours duquel une poignée de FFI sont victorieux face à une centaine d’Allemands.
André Rabier avait reçu mission de repérer les positions des allemandes autour de Deuil-la-Barre (Seine-et-Oise, Val d’Oise) Arrêté à Montmorency le 26 aout 1944, trouvé porteur d’un brassard FFI, il fut martyrisé par le capitaine allemand Badenmeyer, connu pour les atroces cruautés à Oradour. Il eut les oreilles coupées, la mâchoire fracassée à coups de bottes, les deux yeux arrachés. Il fut achevé de deux balles de revolver en pleine poitrine
Le corps du jeune résistant de 16 ans fut jeté dans le jardin du 24 rue de Paris où on le retrouva plusieurs jours après avec celui d’un résistant de Montmorency. On l’enterra à Deuil le 1er septembre 1944.
André Rabier fut arrêté, torturé et tué par les troupes allemandes à Deuil-la-Barre en août 1944. Son nom a été donné à un rue de la ville.
André Rabier a été homologué sous-lieutenant à titre posthume.
Sources

SOURCES : Notes de Frédéric Bancel d’après le rapport du Commandant Manoukian et du texte d’un dictionnaire des rues de Deuil. — Service historique de la Défense, Vincennes, GR 16 P496559. — Notes des Fabrice Bourrée (AERI).

Claude Pennetier

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