TYLUTKI Paul
Né le 13 janvier 1906 à Kosary (Pologne), abattu par les troues allemandes le 25 août 1944 vers Nogent-sur-Seine (Aube).
Paul Tylutki est le fils de Ladislas Tylutki et d’Anne Posluzna. En 1930, il vint travailler en France. Marié à Geneviève Lawrynowicz, ils furent parents de deux enfants et habitèrent Trancault où ils étaient ouvriers agricoles à la ferme de Paul Plansson.
Le 25 août 1944, peu avant midi, des éléments avancés américains arrivèrent à Trancault. Les habitants, qui s’attendaient à un retour offensif des Allemands, n’allèrent pas aux champs.
Paul Tylutki décida, malgré la défense faite par son patron, d’aller chercher une voiture de fourrage pour les lapins. Il attela une voiture à cheval et partit en compagnie d’un petit commis de ferme âgé de quatorze ans, Bernard Chrétien, dans la direction de Nogent-sur-Seine. Ils rencontrèrent un détachement allemand qui semblait vouloir revenir à Trancault mais qui fut aussitôt pris sous le feu des Américains.
Les Allemands interdirent alors à Paul Tylutki, son chargement terminé, de revenir à Trancault. Sans doutent craignent-ils qu’il ne renseigne les Américains sur leurs positions, leurs moyens, leurs effectifs. Mais Paul Tylutki ignora cette mise en garde et décida de rentrer au village. À 600 mètres de celui-ci, les Allemands l’abattirent d’une rafale de mitraillette. Le jeune commis qui l’accompagnait ne dut son salut qu’à la présence proche d’un champ de maïs dans lequel il plongea et se cacha.
Le 25 août 1944, peu avant midi, des éléments avancés américains arrivèrent à Trancault. Les habitants, qui s’attendaient à un retour offensif des Allemands, n’allèrent pas aux champs.
Paul Tylutki décida, malgré la défense faite par son patron, d’aller chercher une voiture de fourrage pour les lapins. Il attela une voiture à cheval et partit en compagnie d’un petit commis de ferme âgé de quatorze ans, Bernard Chrétien, dans la direction de Nogent-sur-Seine. Ils rencontrèrent un détachement allemand qui semblait vouloir revenir à Trancault mais qui fut aussitôt pris sous le feu des Américains.
Les Allemands interdirent alors à Paul Tylutki, son chargement terminé, de revenir à Trancault. Sans doutent craignent-ils qu’il ne renseigne les Américains sur leurs positions, leurs moyens, leurs effectifs. Mais Paul Tylutki ignora cette mise en garde et décida de rentrer au village. À 600 mètres de celui-ci, les Allemands l’abattirent d’une rafale de mitraillette. Le jeune commis qui l’accompagnait ne dut son salut qu’à la présence proche d’un champ de maïs dans lequel il plongea et se cacha.
Sources
SOURCES : AVCC de Caen – Dossier 21 P 404 213
Claude Macé
