Né le 24 novembre 1922 à Dannemoine (Yonne), mort au combat le 14 août 1944 à Lorris (Loiret) ; maquisard FFI (maquis de Lorris).

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Le maquis de Lorris, le plus important de la forêt d’Orléans, fut un maquis quelque peu atypique dans la mesure où il fut organisé dans le but de former des unités mobiles de part et d’autre de la Loire après le 6 juin 1944, mais qui devint un maquis bien plus important au gré d’événements imprévus provoquant le regroupement de plusieurs maquis de la région. À l’été 1944, ce furent 500 à 600 hommes qui, après un mois de guérilla sur les arrières de l’ennemi, se lancèrent dans la libération du territoire, délaissant l’abri relatif de la forêt pour la lutte au grand jour. À leur actif, la libération d’Orléans aux côtés des Américains et une participation efficace à la libération de Paris aux côtés de l’armée Leclerc.

Nous ne connaissons pas les conditions dans lesquelles Pierre Greuin intégra ce maquis. Il fit partie des victimes de l’attaque du camp central du maquis. Le 14 août 1944 au matin, le régiment de sécurité 1010, un régiment, de la Wehrmacht au service de la SD d’Orléans, chargé particulièrement d’éradiquer les poches de résistance en France, encercla le carrefour d’Orléans. Les opérations de répression durèrent toute la journée, faisant plus de cinquante morts parmi les résistants.

Pierre Greuin fut reconnu « Mort pour la France ». Il fut homologué DIR (Déportés et internés de la Résistance) et FFI. Son nom figure (avec 79 autres noms) sur la stèle commémorative dressée en hommage aux morts du maquis de Lorris, située au carrefour de la Résistance, au cœur de la forêt d’Orléans. Il figure aussi sur le monument aux morts de Dannemoine (Yonne) et sur le monument des déportés et fusillés de l’Yonne à Auxerre.
Sources

SOURCES : Momboisse Benoît, Les sangliers sortent du bois, Éditions de l’Ecluse, 2007. — Site internet Le maquis de Lorris. — Site internet Mémoire des Hommes. — Mémorial GenWeb.

Joël Drogland

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