Né le 19 juillet 1912 à Coublanc (Saône-et-Loire), massacré le 29 juin 1944 à Annoire (Jura) ; cheminot ; réfractaire au STO ; victime civile.

Joseph Mathoux était le fils de Joseph et de Jeanne Marie Jacquet. Il était marié avec Jeanne Gautheron, dont il eut une fille, née en 1942.
Il entra à la Compagnie de chemin de fer du PLM en juillet 1937 comme journalier en gare de La Clayette (Saône-et-Loire). Il fut mobilisé en août 1939 et libéré le 15 juillet 1940. Il entra à la SNCF en janvier 1942 comme homme d’équipe à la gare de triage de Badan, à Grigny (Rhône), près de Lyon.
Requis le 3 février 1943 pour le Service du travail obligatoire (STO), dont la loi venait d’être promulguée, il décida de ne pas se présenter au train qui devait l’emmener en Allemagne. Devenu réfractaire, il se réfugia dans le Jura et travailla comme journalier agricole. Il était domicilié à Annoire (Jura).
Le 29 juin 1944, lors d’une opération de représailles de l’ennemi contre la population du village d’Annoire (Jura), il fut abattu d’une balle dans la poitrine
Il obtint la mention « Mort pour la France » au titre de victime civile portée sur son acte de décès le 5 mai 1947.
Son nom figure sur le monument aux morts, à Annoire (Jura) et sur les plaques commémoratives SNCF en gare de Lyon-Perrache (Rhône).
Sources

SOURCES : Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial, sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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