Né le 31 décembre 1921 à Lyon (IVe arr., Rhône), mort en action le 13 mars 1944 à Coyron (Jura) ; réfractaire au STO ; résistant de l’armée secrète (AS) et des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).

Plaque commémorative de la ferme de Garde-Chemin, Coyron
Réfractaire au STO, Paul Bovier Lapierre entra dans la Résistance en février 1944 à l’armée secrète du Jura (AS) au camp forestier de Montrond. Le camp fut attaqué par l’ennemi le 27 février 1944. Un groupe réussit à s’échapper sous la direction de Paul Sorgues et s’installa près du Pont de la Pyle, dans la ferme de Garde Chemin, entre Moirans et Orgelet (Jura). Dénoncé par un Milicien, le nouveau camp fut assiégé par les troupes allemandes aidées de la Milice le 13 mars 1944 à l’aube. Après l’engagement qui s’ensuivit vers sept heures du matin, les maquisards furent capturés, interrogés, torturés et exécutés, leurs corps mutilés. Ils seront inhumés au cimetière de Meussia (Jura) après une cérémonie émouvante.
L’acte de décès fut dressé le 15 mars comme étant celui d’un « jeune homme tué en suites d’opérations de police par autorités occupantes » et rectifié par jugement du Tribunal civil de Saint-Claude du 13 décembre 1945, transcrit le 13 mars 1946.
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur son acte de décès.
Il fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) et obtint le titre de Déporté et interné résistant (DIR).
Son nom figure sur le monument commémoratif aux FFI, à Coyron (Jura).
Sources

SOURCES : Musée de la Résistance 1940-1944 en ligne.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

Version imprimable