FRANCKE Jules, Julien
Né le 20 janvier 1906 à Prémesque (Nord), victime civile massacrée dans la nuit du 1er au 2 avril 1944 à Ascq (auj. Villeneuve-d’Ascq, Nord) ; cheminot ; victime civile.
Âgé de 36 ans, Jules Francke était le fils de Julien Henri et de Marguerite Marie Foutren. Il fut adopté par la Nation suivant jugement du tribunal civil de Lille du 12 février 1920. Il se maria le 26 mai 1928 à Hellemmes (Nord) avec Angèle Marie Morren. Sinistré après les bombardements de Fives, Il habitait au 59 bis rue Marceau, et était père de trois enfants, Julien né le 2 janvier 1928, le deuxième né le 31 juillet 1929 mais décédé le 3 octobre suivant et le dernier Jules né le 1er février 1934.
Il fut d’abord apprenti zingueur chez Lecour fils, à Lille puis entra à la Compagnie de chemin de fer du Nord le 21 janvier 1924 comme mineur manœuvre. Le 8 mai 1926, il démisionna pour effectuer son service militaire et fut appelé au 8e bataillon de chasseurs à pied. Libéré le 10 novembre 1927, il réintégra le chemin de fer comme manœuvre à l’essai à la gare de Lille-Délivrance puis à Hellemmes. Le 1er janvier 1929, il fut promu aide-ouvrier frappeur et le 1er février 1937, il devint ouvrier chaudronnier monteur.
Il fut l’une des quatre-vingt-six victimes civiles qui périrent lors du massacre de Villeneuve-d’Ascq, dans la nuit du 1er au 2 avril 1944.
Le 1er avril 1944 à 22h45, un train en provenance de Bruxelles transportant de jeunes soldats de la XIIe SS Panzerdivision "Hitlerjugend" fut l’objet d’un sabotage par le groupe de résistants "La Voie du Nord", en gare d’Ascq. Trois wagons déraillèrent mais il n’y eut que de légers dégâts matériels. Cependant le commandant du bataillon, l’Obersturmführer Walter Hauck ordonna des représailles. Tous les hommes furent raflés et amenés vers la gare. Peu après les exécutions commencèrent et les otages vont être exécutés les uns après les autres. Le massacre cessera sur ordre à une heure quinze du matin, le 2 avril. Jules Francke se trouvait au café avec plusieurs camarades et fut emmené de force par les SS et exécuté devant la porte de l’église, à Ascq.
Il est inhumé dans le carré de corps restitués, au cimetière communal, à Ascq (Nord).
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur le monument commémoratif 1939-1945 [Ascq], sur la plaque commémorative 1939-1945 de la SNCF en gare et le monument commémoratif 1939-1945 du carré de corps restitués au cimetière, à Villeneuve-d’Ascq et sur le monument aux morts des ateliers d’Hellemmes, à Hellemmes-Lille (Nord).
Il fut d’abord apprenti zingueur chez Lecour fils, à Lille puis entra à la Compagnie de chemin de fer du Nord le 21 janvier 1924 comme mineur manœuvre. Le 8 mai 1926, il démisionna pour effectuer son service militaire et fut appelé au 8e bataillon de chasseurs à pied. Libéré le 10 novembre 1927, il réintégra le chemin de fer comme manœuvre à l’essai à la gare de Lille-Délivrance puis à Hellemmes. Le 1er janvier 1929, il fut promu aide-ouvrier frappeur et le 1er février 1937, il devint ouvrier chaudronnier monteur.
Il fut l’une des quatre-vingt-six victimes civiles qui périrent lors du massacre de Villeneuve-d’Ascq, dans la nuit du 1er au 2 avril 1944.
Le 1er avril 1944 à 22h45, un train en provenance de Bruxelles transportant de jeunes soldats de la XIIe SS Panzerdivision "Hitlerjugend" fut l’objet d’un sabotage par le groupe de résistants "La Voie du Nord", en gare d’Ascq. Trois wagons déraillèrent mais il n’y eut que de légers dégâts matériels. Cependant le commandant du bataillon, l’Obersturmführer Walter Hauck ordonna des représailles. Tous les hommes furent raflés et amenés vers la gare. Peu après les exécutions commencèrent et les otages vont être exécutés les uns après les autres. Le massacre cessera sur ordre à une heure quinze du matin, le 2 avril. Jules Francke se trouvait au café avec plusieurs camarades et fut emmené de force par les SS et exécuté devant la porte de l’église, à Ascq.
Il est inhumé dans le carré de corps restitués, au cimetière communal, à Ascq (Nord).
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur le monument commémoratif 1939-1945 [Ascq], sur la plaque commémorative 1939-1945 de la SNCF en gare et le monument commémoratif 1939-1945 du carré de corps restitués au cimetière, à Villeneuve-d’Ascq et sur le monument aux morts des ateliers d’Hellemmes, à Hellemmes-Lille (Nord).
Sources
SOURCES. Sites Internet : Mémorial GenWeb (1) ; Massacre d’Ascq.— Laurent Thiery dans Cheminot victimes de la répression Mémorial 1939-1945, sous la direction de Thomas Fontaine, Perrin/SNCF, Paris, 2017.
Iconographie
ICONOGRAPHIE. Site Massacre d’Ascq
Frédéric Stévenot