Né le 15 novembre 1896 à Frontignan (Hérault), victime civile massacrée dans la nuit du 1er au 2 avril 1944 à Ascq (auj. Villeneuve-d’Ascq, Nord) ; receveur des postes ; victime civile.

Maurice ROQUES
Maurice ROQUES
M. J. LASSALLE. Photographie sous licence d’usage CC BY-NC-SA 2.0.
Âgé de 47 ans, Maurice Roques fut, avec son fils Jean, l’une des quatre-vingt-six victimes civiles qui périrent lors du massacre de Villeneuve-d’Ascq, dans la nuit du 1er au 2 avril 1944.
Il était le fils d’Étienne et de Catherine Jeanne Thibaudeau. Il se maria avec Lucienne Bonnedame et en eut un enfant. Il exerçait le métier de receveur des Postes.
La famille vivait alors au 37 rue de la Gare.
Le 1er avril 1944 à 22h45, un train en provenance de Bruxelles transportant de jeunes soldats de la XIIe SS Panzerdivision "Hitlerjugend" fut l’objet d’un sabotage par le groupe de résistants "La Voie du Nord", en gare d’Ascq. Trois wagons déraillèrent mais il n’y eut que de légers dégâts matériels. Cependant le commandant du bataillon, l’Obersturmführer Walter Hauck ordonna des représailles. Tous les hommes furent raflés et amenés vers la gare. Maurice Roques fut arrêté à son domicile et conduit de force vers la gare le long de la voie où avait eu lieu le sabotage. Peu après les exécutions commencèrent et les otages vont être exécutés les uns après les autres. Le massacre cessera sur ordre à une heure quinze du matin, le 2 avril 1944.
Il est inhumé dans une tombe individuelle dans le carré de corps restitués, au cimetière communal, à Villeneuve-d’Ascq (Nord).
Il obtint la mention « Mort pour la France ». et son nom figure sur le monument commémoratif 1939-1945 [Ascq] et le monument commémoratif 1939-1945 du carré de corps restitués au cimetière d’Ascq, à Villeneuve-d’Ascq (Nord), où il est inhumé dans le carré de corps restitués.
Sources

SOURCES : Sites Internet : Mémorial GenWeb (1) ; Massacre d’Ascq.— Notes de Jean-Louis Ponnavoy

Iconographie
ICONOGRAPHIE. Memorial GenWeb

Frédéric Stévenot

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