FAVIOT Pierre, Théophile Fernand
Né le 16 septembre 1922 à Breuil-le-Sec (Oise), exécuté le 23 juin 1944 aux Glières blanches, commune d’Albertville (Savoie) : cheminot ; résistant FTP.
Pierre Faviot était le fils de Pierre Faviot et de Rosa Siebenthal. Il vivait avec sa famille à Saint-Just-en-Chaussée (Oise) et travaillait comme homme d’équipe à la SNCF à Creil.
En 1943, il fut envoyé en Allemagne au titre du STO. Un mois après, il parvint à s’évader et à regagner la France. Après son retour, ne pouvant rester dans son département d’origine, pour des raisons évidentes de sécurité, il rejoignit la Savoie par une filière qui nous reste inconnue. Réfugié dans le secteur de Coise, il intégra la Cie F.T.P. 92-10. Au printemps 1944, il fit partie d’un groupe qui se déplaça en Maurienne pour former la compagnie 92-01 dite Cie de Partisans. Il participa à l’attaque du poste allemand de Beaufort-sur-Doron le 21 juin et fut capturé le 22 juin dans les alpages d’Arêches, en même temps que 34 autres FTP.
Torturé, il fut exécuté le 23 juin, au lieu dit les Glières Blanches, sur la commune d’Albertville avec 30 de ses camarades.
Il ne fut identifié qu’après janvier 1945. Son corps repose dans le cimetière de Saint-Just-en-Chaussée.
Il fut décoré de la Croix de guerre et la mention "Mort pour la France" ainsi que le titre d’Interné résistant lui furent attribués.
La SNCF rappelle sa mémoire en gare de Creil. Son nom est gravé sur le monument aux morts de Saint-Just-en-Chaussée (Oise), et en Savoie sur la stèle commémorative des 31 fusillés de Grignon ainsi que sur le monument de la Résistance d’Albertville.
Les Glières blanches (commune d’Albertville, Savoie) 23 juin 1944
En 1943, il fut envoyé en Allemagne au titre du STO. Un mois après, il parvint à s’évader et à regagner la France. Après son retour, ne pouvant rester dans son département d’origine, pour des raisons évidentes de sécurité, il rejoignit la Savoie par une filière qui nous reste inconnue. Réfugié dans le secteur de Coise, il intégra la Cie F.T.P. 92-10. Au printemps 1944, il fit partie d’un groupe qui se déplaça en Maurienne pour former la compagnie 92-01 dite Cie de Partisans. Il participa à l’attaque du poste allemand de Beaufort-sur-Doron le 21 juin et fut capturé le 22 juin dans les alpages d’Arêches, en même temps que 34 autres FTP.
Torturé, il fut exécuté le 23 juin, au lieu dit les Glières Blanches, sur la commune d’Albertville avec 30 de ses camarades.
Il ne fut identifié qu’après janvier 1945. Son corps repose dans le cimetière de Saint-Just-en-Chaussée.
Il fut décoré de la Croix de guerre et la mention "Mort pour la France" ainsi que le titre d’Interné résistant lui furent attribués.
La SNCF rappelle sa mémoire en gare de Creil. Son nom est gravé sur le monument aux morts de Saint-Just-en-Chaussée (Oise), et en Savoie sur la stèle commémorative des 31 fusillés de Grignon ainsi que sur le monument de la Résistance d’Albertville.
Les Glières blanches (commune d’Albertville, Savoie) 23 juin 1944
Sources
SOURCES : Arch. Dép. Savoie, 1382 W 232, 961 W 31. — Archives municipales d’Albertville (série H, fusillés 1944-1946). — Thomas Fontaine dir., bio de Hervé Barthélémy et Cédric Neveu, Cheminots victimes de la répression 1940-1945, Mémorial, Perrin/SNCF, 2017. — MémorialGenweb.— www.resistance60.fr . — Notes d’Annie Pennetier.
Michel Aguettaz
