Né le 22 avril 1907 à Firminy (Loire), exécuté sommairement le 22 juin 1944 à Thézillieu (Ain) ; chaudronnier ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Henri Porte était le fils de Benoît, terrassier et de Jeanne Marie Marsollat, ménagère. Il se maria avec Catherine Augustine Jeanne Denozy. Il était domicilié à Lyon (VIe arr.) et exerçait le métier de chaudronnier à l’usine Atelier de Construction d’Irigny (Rhône).
Il entra dans la Résistance dans les maquis de l’Ain à la compagnie Lorraine rattachée au sous-groupement Augé (groupement sud) dans les Forces françaises de l’intérieur (FFI). Le 21 juin 1944 la compagnie Lorraine releva la compagnie Verduraz dans la vallée du Séran, sur le versant sud du Valromey. Le 22 juin les Allemands firent une incursion sur le plateau puis en se retirant sur Hauteville, ils croisèrent Henri Porte et le fusillèrent à dix heures derrière un buisson au lieu-dit l’Abbaye, à Thézillieu.
Il est inhumé à la Nécropole nationale, au Val-d’Enfer, à Cerdon (Ain).
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur la stèle commémorative de l’usine d’Irigny (Rhône).
Sources

SOURCES : Commune de Thézillieu Allocution prononcée le 16 juillet 1994, à l’occasion de la commémoration du cinquantenaire de la libération, par Frank Steyaert, Maire-adjoint.— Les Amis du Musée de la Résistance Nantua La compagnie Lorraine.— Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance dans l’Ain et le Haut-Jura (2013).— État civil (actes de naissance et décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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