GUITTARD Larion dit Hilarion
Né le 13 octobre 1895 à Nabirat (Dordogne), massacré le 30 juin 1944 au lieu-dit Pont de Nuzéjouls, commune de Boissières (Lot) ; carrossier, restaurateur ; victime civile.
Larion Guittard
Crédit : Anne Verdet
Plaque commémorative à Gourdon (Lot)
Crédit : Anne Verdet
Larion (prénom inscrit sur l’acte de naissance et confirmé par son registre matricule) était le fils de Hugues Guittard, alors âgé de 39ans, et Marie Delpech, son épouse, âgée de 33 ans, cultivateurs.
Il fut mobilisé dans l’infanterie de décembre 1914 à septembre 1919 et blessé par des éclats de grenade le 7 mai 1917. Il fut nommé caporal le 2 août 1918. Mitrailleur, son courage lui valut deux citations, la première à l’ordre du 233e RI le 1er août 1918 : « Très bon mitrailleur, toujours prêt à toutes les missions périlleuses ; durant les journées des 8, 9 et 10 juillet, est resté à sa pièce sous un violent bombardement de nos lignes par Minenwerfer (lance-mines). » ; la seconde à l’ordre de la division en date du 4 août : « Tireur très courageux […], a contribué à arrêter par son feu une contre-attaque ennemie ; se fait remarquer en toutes circonstances par son grand dévouement. » Il était titulaire de la Médaille de la Victoire et de la Médaille Commémorative.
En mai 1921, il s’établit à Gourdon où il travailla d’abord pour un charron. Il était l’époux de Marthe Courtial, née au Vigan (Lot), le 3 septembre 1902. Il avait un fils, Marcel, Raymond, né à Gourdon, le 22 juillet 1927 (adopté par la Nation, le 18 décembre 1944).
Il fit partie des vingt-deux otages arrêtés à Gourdon et exécutés sommairement par un détachement de la Wehrmacht et de la Sipo-SD le 30 juin 1944, vers 17h 30, au lieu-dit Pont de Nuzéjouls, commune de Boissières (Lot).
Son nom, orthographié Guitard, est inscrit sur le monument aux Morts de Nabirat et sur le monument de Boissières. À Gourdon, une plaque commémorative est dédiée à Hilarion Guitard (sic).
La mention Mort pour la France lui fut attribuée par une décision du 27 mars 1945.
Voir Boissières (Lot), Pont de Nuzéjouls, 30 juin 1944
Il fut mobilisé dans l’infanterie de décembre 1914 à septembre 1919 et blessé par des éclats de grenade le 7 mai 1917. Il fut nommé caporal le 2 août 1918. Mitrailleur, son courage lui valut deux citations, la première à l’ordre du 233e RI le 1er août 1918 : « Très bon mitrailleur, toujours prêt à toutes les missions périlleuses ; durant les journées des 8, 9 et 10 juillet, est resté à sa pièce sous un violent bombardement de nos lignes par Minenwerfer (lance-mines). » ; la seconde à l’ordre de la division en date du 4 août : « Tireur très courageux […], a contribué à arrêter par son feu une contre-attaque ennemie ; se fait remarquer en toutes circonstances par son grand dévouement. » Il était titulaire de la Médaille de la Victoire et de la Médaille Commémorative.
En mai 1921, il s’établit à Gourdon où il travailla d’abord pour un charron. Il était l’époux de Marthe Courtial, née au Vigan (Lot), le 3 septembre 1902. Il avait un fils, Marcel, Raymond, né à Gourdon, le 22 juillet 1927 (adopté par la Nation, le 18 décembre 1944).
Il fit partie des vingt-deux otages arrêtés à Gourdon et exécutés sommairement par un détachement de la Wehrmacht et de la Sipo-SD le 30 juin 1944, vers 17h 30, au lieu-dit Pont de Nuzéjouls, commune de Boissières (Lot).
Son nom, orthographié Guitard, est inscrit sur le monument aux Morts de Nabirat et sur le monument de Boissières. À Gourdon, une plaque commémorative est dédiée à Hilarion Guitard (sic).
La mention Mort pour la France lui fut attribuée par une décision du 27 mars 1945.
Voir Boissières (Lot), Pont de Nuzéjouls, 30 juin 1944
Sources
SOURCES : Archives du musée de la Résistance, de la Déportation et de la Libération du Lot, Cahors. — État civil. — Michel Chabaud, Le 30 juin 1944 à Boissières…, Boissières, dactylographié, 1994. — Acte de naissance et registre matricule en ligne (Arch. Dép. Dordogne).
Anne Verdet, Dominique Tantin
