Né le 8 décembre 1923 à Revigny-sur-Ornain (Meuse), massacré le 29 août 1944 à Couvonges (Meuse) ; ouvrier ; victime civile.

Alfred Alips était le fils de Fernand Ludovic et de Charlotte Adam et le frère de Fernand, fusillé avec lui. Il était célibataire.
Le 29 août 1944, le Panzergrenadier régiment 29 de la 3e Panzergrenadiere division arrivant d’Italie par chemin de fer fut retardé par un sabotage de la voie ferrée à Saint-Dizier (Haute-Marne). Un officier fut blessé ou tué lors d’un accrochage avec le maquis au lieu-dit "La Belle Épine". Cette unité massacra 86 habitants de quatre villages de la vallée de la Saulx : Beurey-sur-Saulx, Couvonges, Mognéville et Robert-Espagne. Le scénario fut à peu près le même pour tous ces villages : entrées et sorties verrouillées, rafles des hommes rentrés à la maison pour le repas, maisons fouillées et incendiées, etc.
À Couvonges, sur les 44 hommes âgés de 17 à 85 ans que comptait le village, 26 furent fusillés ou massacrés à leur domicile. 54 habitations sur 60 furent détruites par l’incendie.
Alfred Alips figurait au nombre des victimes. Il fut exécuté avec 22 autres otages, près de la gare, dans un pré à la sortie est du village. Il fut inhumé avec eux au cimetière de l’église Saint-Brice, à Couvonges (Meuse).
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur le mémorial des fusillés 1939-1945, à Couvonges (Meuse).
Sources

SOURCES : Site Le Bouchon-sur-Saulx, La Vallée de la Saulx 1939-1945 - Le massacre de la vallée de la Saulx.— L’Est Républicain du 25 août 2011 Maudit 29 août, article de Karine Diversay et témoignage de Jean-Pierre Harbulot, historien.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

Version imprimable