Né le 4 mars 1911 au Creusot (Saône-et-Loire), exécuté sommairement le 8 septembre 1944 à Autun (Saône-et-Loire) ; mineur ; résistant des Francs-tireurs et partisans (FTPF) du bataillon Valmy et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Claude Bredin était le fils de Louis Augustin et de Joséphine Pierron. Il se maria en premières noces avec Marcelle Juliette Augustine Le Maître et en secondes avec Paule Juliette Piejak. Il était domicilié à Montceau-les-Mines et exerçait le métier de mineur aux houillères.
Il entra dans la Résistance aux Francs-tireurs et partisans français (FTPF) du maquis Valmy qui deviendra le régiment Valmy et prit part aux combats pour la libération d’Autun. Il appartenait au bataillon "Pietro" et à la compagnie "Morin".
Le vendredi 8 au matin, sans attendre les armées régulières qui approchaient, 4 bataillons du régiment se lancèrent sous la pluie à l’assaut de la ville d’Autun mais l’attaque échoua. De violents combats eurent lieu dans plusieurs secteurs de la ville. Claudius Bredin fut capturé par l’ennemi avec 24 de ses compagnons d’armes à l’ouest de la ville. Ils furent massacrés à onze heures dans les jardins de l’institution Saint-Lazare.
Le 10 septembre Autun était libérée par l’action conjuguée des FTP du régiment Valmy, des FFI du sud-ouest (colonne Schneider, Corps-franc Pommiès) et des maquis de Saône-et-Loire (Serge, Maurice, Socrate) renforcé par le 2e dragons du lieutenant-colonel Demetz, avant-garde de l’armée B du général de Lattre.
L’acte de décès fut dressé le 20 septembre 1944 sur la déclaration de Laurent Lassalle, économe des hospices d’Autun après l’identification de son corps.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès le 5 juillet 1945.
Il fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) [SHD Vincennes dossier GR 16 P 88746].
Son nom figure sur la plaque commémorative aux FFI, apposée sur le mur du cimetière derrière le carré militaire, à Autun et sur le monument aux morts, à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire).
Sources

SOURCES : Site "Résistance polonaise en Saône-et-Loire", chapitre Ce que fut la bataille d’Autun.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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