Né le 10 septembre 1914 à Nantua (Ain), exécuté sommairement le 12 juillet 1944 à Montréal-la-Cluse ou Brion (Ain) ; mécanicien ; résistant de l’armée secrète (AS) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Henri Boisson était le fils de Alfred Marie et de Julienne Allombert-Blaise. Il exerçait le métier de mécanicien à Nantua où il était domicilié.
Il entra dans la Résistance à l’armée secrète (AS) de l’Ain.
Le 11 juillet l’ennemi déclencha l’opération Treffenfeld contre les maquis de l’Ain. Le 12 juillet les soldats allemands arrivèrent sur la Cluse par la route de Pont-d’Ain.
Selon le mémorial genweb Henri Boisson fut tué à l’ennemi le 12 juillet 1944 à Brion (Ain). Selon le site du Musée de la Résistance, il fut torturé puis exécuté le 12 juillet 1944 à Montréal-La-Cluse.
Aucun acte de décès n’a été trouvé à Brion et Montréal-la-Cluse. Les informations complémentaires concernant ce résistant seraient les bienvenues.
Il est inhumé au cimetière communal, à Brion (Ain).
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur le monument aux morts, à Nantua (Ain).
Son frère René, rapatrié de Bergen-Belsen le 19 avril 1945 décéda le 13 mai à l’hôpital de Créteil.
Sources

SOURCES : Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance dans l’Ain et le Haut-Jura (2013).— Mémorial Genweb. — Arch. Mun. Saint-Maur-des-Fossès.

Jean-Louis Ponnavoy

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