Né le 5 juin 1912 à Bourg, aujourd’hui Bourg-en-Bresse (Ain), mort en action le 27 août 1944 à Mionnay (Ain) ; ajusteur ; résistant de l’armée secrète (AS) du camp Didier et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Henri Bonnin était le fils d’Édouard Claude Amédée, âgé de 41 ans, employé à la compagnie de chemin de fer du PLM et de Marie Alix Florentine Perret, âgée de 36 ans. Il se maria le 16 décembre 1940 à Lyon IVe arr. (Rhône) avec Marie Louise Suzanne Carbonnaux, où il étaient tous deux domiciliés 10 rue Calas.
Il entra dans la Résistance au camp Didier, basé dans la forêt du Noyer, près de Mionnay (Ain) qui composait le maquis du Secteur IV de l’armée secrète (AS) du Rhône. L’acte de décès précise qu’Henri Bonnin était volontaire des Forces françaises de l’intérieur, numéro matricule 440.
Le camp comptait 800 maquisards en août 1944. Il reçut l’ordre le 27 août 1944 d’attaquer le camp de La Valbonne dans l’Ain, près de Lyon qui était occupé par les Allemands, afin de préparer l’arrivée des alliés et la prise de Meximieux qui s’annonçait. Henri Bonnin fut tué à l’ennemi ou exécuté le 27 août 1944 à onze heures trente au lieu-dit "La Marfondière", à Mionnay (Ain).
La mention marginale portée sur l’acte de naissance est la suivante : "Mort pour la France à Mionnay (Ain) le vingt septembre vingt septembre mil neuf cent quarante quatre".
L’acte de décès fut dressé le 28 août 1944 à dix-huit heures sur la déclaration de Benoît Perrier, cantonnier, âgé de 32 ans, domicilié à Mionnay.
Il obtint la mention « Mort pour la France » sur transcrite sur l’acte le 23 avril 1945 et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur la stèle commémorative du camp Didier, érigée au bord de la RN 83 au lieu-dit "Le Poussey", à Mionnay (Ain).
Sources

SOURCES : Wikipédia, Camp Didier.— Mémorial Genweb.— État civil (actes de naissance et décès).

Jean-Louis Ponnavoy

Version imprimable