ROSA Jean
Né le 29 novembre 1927 à Givors (Rhône), mortellement blessé par les Allemands le 23 août 1944 à Givors et mort le même jour ; mécanicien, brancardier bénévole de la Croix-Rouge ; victime civile
Jean Rosa était le fils de Francisco et de Marie de la Victoria Gimenez.
Célibataire, il habitait chez sa mère, veuve, 15 rue de Montrond à Givors (Rhône).
Il était mécanicien et brancardier bénévole de la Croix-Rouge.
Le 23 août 1944, vers 10 heures, un terrible bombardement eut lieu sur Givors. Ce n’était pas le premier et la famille Rosa s’était mise à l’abri à Mornant (Rhône), à quelques kilomètres de Givors.
Informé du bombardement, Jean Rosa partit à bicyclette rejoindre son poste de brancardier à la Croix-Rouge.
Il faisait équipe avec Joseph Bardier, un habitant de Loire (aujourd’hui Loire-sur-Rhône, Rhône).
Au début de l’après-midi, ils entendirent des appels au secours venant d’un monceau de décombres situé 7 rue Victor Hugo.
Jean Rosa et Joseph Bardier commencèrent à déblayer pour dégager la victime.
Vers 14 heures, des patrouilles allemandes passèrent à proximité.
Joseph Bardier conseilla alors à Jean Rosa de lever le drapeau de la Croix-Rouge.
La première patrouille passa mais de la seconde partirent des rafales d’arme automatique.
Joseph Bardier fut tué sur le coup.
Jean Rosa fut atteint de 8 balles dont une dans la main qui tenait le drapeau.
Très grièvement blessé au ventre, il fut transporté à l’hôpital de Montgelas à Givors où il décéda à 22 heures.
Il obtint la mention "Mort pour la France".
Son nom figure sur le monument aux morts de Givors.
Célibataire, il habitait chez sa mère, veuve, 15 rue de Montrond à Givors (Rhône).
Il était mécanicien et brancardier bénévole de la Croix-Rouge.
Le 23 août 1944, vers 10 heures, un terrible bombardement eut lieu sur Givors. Ce n’était pas le premier et la famille Rosa s’était mise à l’abri à Mornant (Rhône), à quelques kilomètres de Givors.
Informé du bombardement, Jean Rosa partit à bicyclette rejoindre son poste de brancardier à la Croix-Rouge.
Il faisait équipe avec Joseph Bardier, un habitant de Loire (aujourd’hui Loire-sur-Rhône, Rhône).
Au début de l’après-midi, ils entendirent des appels au secours venant d’un monceau de décombres situé 7 rue Victor Hugo.
Jean Rosa et Joseph Bardier commencèrent à déblayer pour dégager la victime.
Vers 14 heures, des patrouilles allemandes passèrent à proximité.
Joseph Bardier conseilla alors à Jean Rosa de lever le drapeau de la Croix-Rouge.
La première patrouille passa mais de la seconde partirent des rafales d’arme automatique.
Joseph Bardier fut tué sur le coup.
Jean Rosa fut atteint de 8 balles dont une dans la main qui tenait le drapeau.
Très grièvement blessé au ventre, il fut transporté à l’hôpital de Montgelas à Givors où il décéda à 22 heures.
Il obtint la mention "Mort pour la France".
Son nom figure sur le monument aux morts de Givors.
Sources
SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’Oppression, 3808 W 891 — Jean-Daniel Berger, Comme un essaim de guêpes... Résistance et guérilla en R1, secteur VI Rhône-Isère, tome 1, Juin 1940-juin 1944, tome 2, Juin-septembre 1944, Impressions Modernes (Guilherand-Granges) ; 2001 — Mémorial GenWeb — État civil
Jean-Luc Marquer
