Né le 6 mars 1926 à Valence (Drôme), blessé au cours d’une action résistante le 8 septembre 1944 à Monthelon puis mort à l’hôpital de Monthelon le lendemain le 9 septembre 1944 des suites de ses blessures ; résistant du Corps-Franc Pommiès (CFP) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Claude Larroque était domicilié Rue Malaveille à Moissac (Tarn-et-Garonne) entra dans la Résistance comme chasseur bataillon Meunier du Corps franc Pommiès (CFP). Le Corps Franc Pommiès fut créé le jour de la dissolution de l’armée d’armistice, le 17 novembre 1942 par le capitaine André Pommiès. Il était affilié à l’ORA.
Après le débarquement du 6 juin 1944 et l’ordre d’insurrection donné à la Résistance, le CFP intensifia la guérilla et les sabotages.
Après le débarquement des alliés en Provence, une partie du Corps franc reçut l’ordre de marcher vers le nord-est afin de joindre l’armée de Lattre vers Autun et couper la route à la retraite allemande.
Il fut blessé au combat le 8 septembre 1944 à Monthelon et décéda le lendemain des suites de ses blessures.
Il est inhumé dans le caveau de la famille A. Larroque, au cimetière avenue de Montauban, à Moissac (Tarn-et-Garonne).
Il obtint la mention « Mort pour la France et a un dossier au SHD Vincennes GR 16 P 339629 sans mention d’homologation
Son nom figure sur le mémorial national du Corps Franc Pommiès (CFP), à Castelnau-Magnoac (Hautes-Pyrénées), sur le monument aux morts, à Monthelon (Saône-et-Loire) et Moissac et sur les plaques commémoratives du collège Ingres, à Montauban (Tarn-et-Garonne).
Sources

SOURCES : René Giraudon : "Vers la Victoire", Formation de la colonne Schneider.— Le journal de Saône-et-Loire du 9 septembre 2014, Le sacrifice permet enfin la libération d’Autun.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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