GIROU Étienne, Robert, Paul
Né le 17 avril 1909 à Cransac (Aveyron), exécuté sommairement le 10 août 1944 à Vieugy, ex-commune de Seynod, auj. Annecy (Haute-Savoie) ; employé ; résistant.
Etienne Girou était le fils de Jules Antoine Girou et de Julie Germaine Joulié. On le retrouva à Veyrier-du-Lac (Haute-Savoie), où il travaillait chez Démolis. Ce dernier, entre autres activités était commerçant sur les marchés et il ravitaillait depuis le début les maquis du Veyrier et des Dents de Lanfon. Après l’attaque de ce camp par les Italiens le 17 juin 1943, l’occupant vint l’arrêter chez Démolis où il habitait. Il resta détenu à la caserne de Galbert puis il fut transféré devant le tribunal de la 4è armée à Breil-sur-Roya. Acquitté, il rentra à Annecy par ses propres moyens avec de grandes difficultés.
Il poursuivit le combat à Thônes, notamment auprès du lieutenant Bastian. Le 2 août 1944, alors que le grand parachutage avait eu lieu la veille sur le Plateau des Glières, il fut arrêté par la Milice au col de Bluffy, en compagnie de Paul Perrillat-Boiteux*. La fouille du véhicule révéla des armes. Les deux hommes furent amenés à Annecy. (Mémorial de l’oppression 3808 W 1540). Est-ce que ce sont les Allemands qui les exigèrent, ou est-ce que la Milice fit du zèle pour plaire aux nazis, toujours est-il qu’Etienne fut incarcéré à la prison de l’école Saint-François.
Etienne Girou fut passé par les armes le 10 août à Vieugy (Seynod).
Il fut reconnu « Mort pour la France » le 14 août 1945, mais ne semble pas, malgré son engagement, avoir été homologué résistant. En 1948, un monolithe de granit portant les quarante noms des fusillés a été érigé sur le lieu des fusillades et en 2004, un panneau explicatif a été dressé à proximité. Une plaquette récapitulative intitulée « Morts pour la France » est disponible en mairie de Seynod.
Vieugy, ex-commune de Seynod, auj. Annecy (Haute-Savoie), 15 juin-10 août 1944
Il poursuivit le combat à Thônes, notamment auprès du lieutenant Bastian. Le 2 août 1944, alors que le grand parachutage avait eu lieu la veille sur le Plateau des Glières, il fut arrêté par la Milice au col de Bluffy, en compagnie de Paul Perrillat-Boiteux*. La fouille du véhicule révéla des armes. Les deux hommes furent amenés à Annecy. (Mémorial de l’oppression 3808 W 1540). Est-ce que ce sont les Allemands qui les exigèrent, ou est-ce que la Milice fit du zèle pour plaire aux nazis, toujours est-il qu’Etienne fut incarcéré à la prison de l’école Saint-François.
Etienne Girou fut passé par les armes le 10 août à Vieugy (Seynod).
Il fut reconnu « Mort pour la France » le 14 août 1945, mais ne semble pas, malgré son engagement, avoir été homologué résistant. En 1948, un monolithe de granit portant les quarante noms des fusillés a été érigé sur le lieu des fusillades et en 2004, un panneau explicatif a été dressé à proximité. Une plaquette récapitulative intitulée « Morts pour la France » est disponible en mairie de Seynod.
Vieugy, ex-commune de Seynod, auj. Annecy (Haute-Savoie), 15 juin-10 août 1944
Sources
SOURCES : Michel Germain, Haute-Savoie Rebelle et martyre, Mémorial de la Seconde guerre mondiale en Haute-Savoie, La Fontaine de Siloé, 2009. — MémorialGenWeb.
Michel Germain, Dominique Tantin