Né le 28 novembre 1920 à Guebwiller (Haut-Rhin), massacré le 20 mai 1944 à Lugrin (Haute-Savoie) ; réfractaire à l’incorporation de force dans l’armée allemande.

Robert Guillemet était le fils de Louis Guillemet et de son épouse Augustine Moritz. Réfractaire à l’incorporation de force dans la Wehrmacht, il vint se réfugier en Haute-Savoie. Il habitait à Maxilly-sur-Léman (Haute-Savoie).
Les samedi 20 et dimanche 21 mai 1944, les Allemands, Gestapo en tête, guidés par les miliciens du cru, l’inspecteur Fillon notamment, organisa une vaste rafle dans le Chablais. C’est l’opération Phoque. Robert fut arrêté le samedi 20, par détachement composé d’Allemands et de miliciens, en même temps que Robert Lugrin* et Jean Charles. Ce dernier témoignera après la guerre. Il entendit un Allemand dire à un chef milicien « Ces trois-là, je vous les laisse ». Les deux Robert furent donc abattus par des miliciens le jour même au lieu-dit Le Pont-Rouge. C’est là que le garde champêtre, François Joseph Lugrin, les trouva 33 heures plus tard, (fonds du Mémorial de l’oppression 3808 W 1468).
Robert Guillemet fut reconnu « Mort pour la France ». Il figure sur le monument aux morts de Lugrin (Haute-Savoie) et une stèle rappelle le lieu de son décès. Son nom est inscrit sur une stèle à Rimbach-près-Guebwiller. Il n’est pas répertorié dans la base Mémoire des Hommes et ne semble donc pas avoir été homologué résistant.
Sources

SOURCES : Michel Germain, Haute-Savoie Rebelle et martyre, Mémorial de la Seconde guerre mondiale en Haute-Savoie, La Fontaine de Siloé, 2009. — MémorialGenWeb.

Michel Germain, Dominique Tantin

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