Né le 15 juin 1924 à Saint-Sauveur-des-Landes (Ille-et-Vilaine), exécuté sommairement le 30 juin 1944 à Vezin-le-Coquet (Ille-et-Vilaine) ; chauffeur ; résistant FTPF.

Genweb. Fourni par Maguy Gieux.
Fils de Jean-Marie Bazillon et de Marie Pélicot, Amand Bazillon domicilié à Saint-Sauveur-des-Landes, fut chauffeur au camp d’aviation de Saint-Jacques de la Lande (Ille-et-Vilaine).

Il participa à des coups de main et récupéra des armes parachutées. Il fournit de l’essence aux résistants. Responsable d’un groupe local de résistants, il créa le "maquis de la Salorge" à Saint-Sauveur-des-Landes.

Il fut arrêté le 20 juin 1944 par la Milice, placé à l’arrière d’une traction noire entre deux miliciens. D’abord transporté à la kommandantur de Fougères jusqu’au 24 juin, il fut transféré à l’asile Saint-Méen, à Rennes, siège du lieutenant Di Constanzo, à la tête d’une unité d’une centaine de Francs-gardes. Il fut ensuite conduit au poste de la Milice, au lieu-dit la Croix Rouge, à Rennes, pour être interrogé et torturé. Il fut exécuté par balles dans la nuit du 30 juin au 1er juillet 1944. Un meurtre dont la responsabilité incomba au chef de la Milice à Rennes, Emile Schwaller. (Il sera fusillé le 5 novembre 1946 au stand de tir de Coëtlogon, à Rennes). Le corps de Bazillon fut retrouvé dans le champ d’un agriculteur, au Pont-Lagot, aux Champs-Pautains, à Vezin-le-Coquet. Le 3 juillet 1944, il fut enterré provisoirement dans le cimetière de Vezin-le-Coquet. Son corps sera reconnu en 1946 par la famille, grâce au livre L’imitation de Jésus-Christ, signé par un curé et confirmant son désir de rentrer chez les Pères Blancs. Il sera rapatrié, le 23 avril 1949, au cimetière de Saint-Sauveur-des-Landes, sa commune natale.
Il obtint la mention "Mort pour la France". Une plaque commémorative figure sur la tombe familiale.
Sources

SOURCES : Mémorial Genweb.— WIKIRENNES-ADIV,d’Aldeber. — Kristian Hamon, Les agents du Reich en Bretagne, Morlaix, Skol Vreizh, 2011. — Mémoire des Hommes. — SHD, Vincennes, GR 16 P 40540 (nc). — Notes de Albert René Gilmet.

Daniel Heudré

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