Né le 25 juillet 1921 à Appenans (Haute-Saône), exécuté sommairement le 18 septembre 1944 à Magny-Danigon (Haute-Saône) ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Gabriel Lamielle entra dans la Résistance au maquis du Chérimont à Magny-Danigon. Le maquis s’était installé dans la région, au nord de la Haute-Saône en mars 1944 et recrutait dans les villages du secteur.
Le 18 septembre 1944, les soldats de la Wehrmacht s’emparèrent de positions afin d’établir une ligne de résistance entre Ronchamp et Magny-Danigon pour freiner l’avancée des Alliés. Les maquisards alors basés à Champagney reçurent l’ordre de rejoindre les troupes alliées à une vingtaine de kilomètres. Un soldat qui s’était éloigné pour uriner fut abattu par un maquisard, ce qui donna l’alerte. L’escarmouche eut lieu aux puits de la mine Arthur-de-Buye, à Magny-Danigon.
Le groupe prit alors la décision de fuir en direction de Magny-Danigon. Ignorant la réalité de la menace, les soldats allemands restaient prudents étant donné la vigueur des échanges de tirs. Toutefois, ils parvinrent à blesser quelques maquisards. La fuite s’opéra alors dans la débâcle et le groupe se divisa en plusieurs escouades partant dans plusieurs directions. Alors que certains gagnaient Magny-Danigon et Clairegoutte, des camions allemands amenèrent des renforts. Une quarantaine de maquisards furent arrêtés, et huit emmenés pour un interrogatoire. Le reste sera fusillé le dos au cimetière de Magny-Danigon. Gabriel Lamielle était l’une des victimes.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et au titre de "Déporté et interné résistant" (DIR), dossier SHD GR 16 P 334196 (nc).
Il reçut la Médaille de la résistance par décret du 2 septembre 1959 (JO du 13/09/1959).
Son nom figure sur le monument de la Libération, à Besançon (Doubs), sur le monument commémoratif du maquis du Chérimont, à Magny-Danigon et le Mémorial de la Résistance, à Vesoul (Haute-Saône).
Sources

SOURCES : Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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