LAURENT Robert
Né le 22 août 1924 à Nancy (Meurthe-et-Moselle), exécuté sommairement le 12 octobre 1944 à Moussey (Vosges) ; cheminot ; résistant homologué DIR.
Femme Ferry.
Clichés Jean-Michel Adenot
Robert Laurent entra à la SNCF sous l’Occupation comme auxiliaire en gare de Blainville-Damelevières (Meurthe-et-Moselle). Il était marié.
Réfractaire au STO, il rejoignit entra dans la résistance à Senones, groupe de Constantin MALLENS (OCM) (on l’appellera plus tard le Groupe « Corps Francs Mallens ») jusqu’au 22 septembre 1944 puis affilié au 1er régiment de chasseurs vosgiens FFI du lieutenant-colonel MARLIER (ORA) et participa à de nombreux sabotages. Il participa au maquis. Il fut pris dans une rafle le 9 octobre 1944, à Senones (Vosges) où il avait retrouvé sa famille. Son épouse attendait alors un enfant qu’il ne connaîtra pas. Emmené par les agents d’une unité de la Sipo-SD le "Einsatz Kommando Wenger" à Étival-Clairefontaine (Vosges) pour y être interrogé, il fut torturé à l’école du Vivier et contraint d’avouer son activité clandestine. Il sera fusillé le 12 octobre à la ferme Ferry sur les hauteurs de Moussey (Vosges), avec plusieurs autres camarades résistants : Gérard Félix, Georges Starck, Henri Clevenot. Leurs corps furent ensuite brûlés dans l’incendie de la ferme.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et le titre d’interné résistant en novembre 1954.
Son nom figure sur la plaque de la SNCF en gare, à Blainville-Damelevières (Meurthe-et-Moselle), sur la stèle commémorative, à Moussey et le monument commémoratif des déportés, à Senones (Vosges).
Réfractaire au STO, il rejoignit entra dans la résistance à Senones, groupe de Constantin MALLENS (OCM) (on l’appellera plus tard le Groupe « Corps Francs Mallens ») jusqu’au 22 septembre 1944 puis affilié au 1er régiment de chasseurs vosgiens FFI du lieutenant-colonel MARLIER (ORA) et participa à de nombreux sabotages. Il participa au maquis. Il fut pris dans une rafle le 9 octobre 1944, à Senones (Vosges) où il avait retrouvé sa famille. Son épouse attendait alors un enfant qu’il ne connaîtra pas. Emmené par les agents d’une unité de la Sipo-SD le "Einsatz Kommando Wenger" à Étival-Clairefontaine (Vosges) pour y être interrogé, il fut torturé à l’école du Vivier et contraint d’avouer son activité clandestine. Il sera fusillé le 12 octobre à la ferme Ferry sur les hauteurs de Moussey (Vosges), avec plusieurs autres camarades résistants : Gérard Félix, Georges Starck, Henri Clevenot. Leurs corps furent ensuite brûlés dans l’incendie de la ferme.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et le titre d’interné résistant en novembre 1954.
Son nom figure sur la plaque de la SNCF en gare, à Blainville-Damelevières (Meurthe-et-Moselle), sur la stèle commémorative, à Moussey et le monument commémoratif des déportés, à Senones (Vosges).
Sources
SOURCES : SHD, Vincennes, GR 16 P 343077 (nc). — Hervé Barthélemy et Cédric Neveu dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017 page 871. — Saint-Dié info du 15 octobre 2019, Moussey – Une cérémonie en souvenir du massacre de 4 résistants à la « Ferme Ferry ». — Mémorial Genweb. — Notes de Jean-Michel Adenot.
Jean-Louis Ponnavoy
