Né le 29 octobre 1898 à Lhommaizé (Vienne), guillotiné suite à une condamnation à mort le 15 juin 1944 à Breslau (Prusse, aujourd’hui Wroclaw, Pologne) ; cheminot ; résistant du Front National (FN).

Robert Viarteix était le fils d’Antoine et de Françoise Benassy. Il entra au chemin de fer à la Compagnie du P-O (Paris-Orléans) le 3 mai 1937 comme aide-ouvrier. Il devint ajusteur-monteur au dépôt de Paris Sud-Ouest. Il était célibataire et domicilié à Saint-Michel-sur-Orge (Seine-et-Oise, Essonne).
Il entra dans la Résistance le 1er juillet 1942 au Front national (FN). Le 13 septembre 1942, il circulait à vélo pour se rendre à Villeneuve-Saint-Georges avec des tracts antiallemands. En franchissant le pont d’Épinay-sur-Orge, il fut arrêté par un gendarme français qui découvrit les tracts. Il fut remis aux autorités allemandes et incarcéré à Fresnes. Son dossier fut classé dans la procédure NN (Nacht und Nebel, Nuit et brouillard). Il fut à ce titre déporté en Allemagne depuis la gare de l’Est en novembre 1942 à destination du camp spécial SS d’Hinzert, près de Trèves (Rhénanie-Palatinat). Il fut ensuite transféré vers les prisons de Diez-sur-Lahn, Brieg et Breslau où était installé le Sondergericht, tribunal chargé de juger les affaires NN de la France occupée. Il fut condamné à mort et guillotiné à Breslau le 15 juin 1944.
Il obtint la mention « Mort en déportation » par arrêté du 20 juin 2001 et le titre de "Déporté et interné résistant" attribué en 1955 et fut homologué comme soldat de la résistance intérieure française (RIF).
Son nom figure sur le monument aux morts, à Saint-Michel-sur-Orge (Essonne).
Sources

SOURCES : Dossier SHD Vincennes GR 16 P 592462 (nc). — Thomas Fontaine et Guillaume Quesnée dans le Mémorial des Cheminots victimes de la répression 1940-1945 sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017 pages 1480.— Mémorial genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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