Né le 29 décembre 1898 à Gripport (Meurthe-et-Moselle), mortellement blessé le 27 août 1944 à Mangiennes (Meuse) ; cheminot ; résistant des forces françaises de l’intérieur (FFI).

Charles Ruche entra au chemin de fer à la Compagnie de l’Est en février 1922 comme homme d’équipe à l’essai, à Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle). En janvier 1924, il devint brigadier de manœuvres à Baroncourt (Meuse) puis, en février 1927, aide-menuisier au poste d’entretien de Longwy avant d’être nommé visiteur au poste de Saulnes (Meurthe-et-Moselle) en juin 1930. En octobre 1941, il était devenu sous-chef visiteur à la gare de Mont-Saint-Martin. Il était domicilié à Saulnes. Il entra dans la Résistance au moment des combats de la Libération et rejoignit les FFI. Il fut blessé le 27 août 1944 à Mangiennes (Meuse), dans un engagement avec un convoi allemand, par des éclats de grenade à l’abdomen, à la jambe et à un avant-bras. Il décéda le lendemain des suites de ses blessures à l’hôpital de l’hôtel-Dieu, à Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle).
Il obtint la mention « Mort pour la France » apposée sur son acte de décès et fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur la plaque commémorative 1939-1945, à Longwy et sur le monument aux morts, à Saulnes (Meurthe-et-Moselle). Une impasse privée de Longwy porte son nom qui fut donné par la SNCF pour perpétuer le souvenir d’un de ses agents Mort pour la France.
Sources

SOURCES : dossiers SHD GR 16 P 527333 et AC 21 P 145777.— Notice sans auteur dans le Mémorial 1940-1945 des Cheminots victimes de la répression, sous la direction de Thomas Fontaine, Perrin/SNCF, Paris, 2017, page 1584.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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