Né le 3 novembre 1890 à Sandrans (Ain), massacré le 2 septembre 1944 à Neuville-les-Dames (Ain) ; cultivateur ; victime civile.

Joseph Messand était le fils de Joseph et de Anne Marie Louise Razurel, tous deux cultivateurs. Il se maria le 8 janvier 1920 à Neuville-les-Dames (Ain) avec Marie Renoud, veuve d’un précédent mariage.
Le 2 septembre 1944, Joseph Messand circulait en calèche avec deux autres cultivateurs de Chanoz-Châtenay (Ain) : Alexandre Blanc et Aimé Colin.
Toute proche, du pont sur l’Irance, la calèche fut prise sous les tirs issus d’une automobile allemande. Alexandre Blanc fut tué sur le coup d’une balle dans le front ; Joseph Messand lui, décéda quelques minutes après des suites d’une hémorragie. Enfin, Aimé Colin survécut et put ainsi témoigner.
Reconnu « Mort pour la France », son nom est inscrit sur les monuments aux morts de Neuville-les-Dames et de Chanoz-Châtenay. Son nom est également inscrit sur le monument de la Résistance de Châtillon-sur-Chalaronne (Ain).
Sources

SOURCES : Le livre noir des crimes Nazis dans l’Ain pendant l’Occupation, Les éditions du Bastion, p. 64. — Geneanet. — Mémorial GenWeb. — monumentsmorts.univ-lille.fr.— État civil (acte de naissance).

Benoît Prieur, Jean-Louis Ponnavoy

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